Deux jeunes sont en garde à vue ce mardi, après la découverte du corps d’une adolescente de 14 ans morte dans la Seine à Argenteuil lundi 9 mars. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime subissait du harcèlement scolaire et se serait bagarrée avec l’une des deux personnes interpellées.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un jeune garçon et sa petite amie auraient frappé la victime dont le corps a été retrouvé dans l’eau vers 21h, précisent ces sources policières. Les deux jeunes ont été placés en garde à vue.

 

La mère du garçon interpellé a appelé la police vers 19h00 pour signaler que son fils et la petite amie de ce dernier venaient de frapper une camarade de leur classe et qu’ils avaient pris la fuite, selon une source policière.

Vers 19h30, le même jour, elle a appelé la police et affirme que son fils et sa copine ont frappé et jeté à la Seine une camarade de classe âgée de 14 ans. Le corps de la victime a lui été retrouvé ce lundi, à 21 h, quai Saint-Denis à proximité du viaduc de Gennevilliers. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Cergy-Pontoise. 

La victime et les deux lycéens interpellés sont scolarisés dans le même établissement dans le Val-d’Oise. Les suspects n’ont pas d’antécédents pénaux connus. Les investigations sont en cours pour déterminer les motifs et les circonstances des faits. L’examen du corps par un médecin légiste sur place a permis de constater la présence de traces de coups à la tête et au visage. Une autopsie pour permettre de déterminer les causes précises du décès doit avoir lieu, précise LCI.

Selon une source proche du dossier, la mère de la victime a indiqué que sa fille faisait l’objet de harcèlement. Ses parents avaient signalé le soir-même la disparition de leur enfant, craignant une fugue. « Elle m’a dit maman j’ai des gros problèmes, j’ai été menacée de mort par ce garçon et cette fille aussi, elle s’est bagarrée avec elle une semaine avant »a raconté la mère de la victime sur BFM TV. 

Le conflit semble avoir commencé avant les dernières vacances scolaires, quand des photos de la victime « en sous-vêtements » ont circulé sur Snapchat, réseau social prisé des jeunes, selon plusieurs témoignages d’élèves. L’incompréhension et la tristesse régnaient mardi matin devant le lycée, où plusieurs élèves faisaient état de leur sidération. « C’était une fille avec le sourire. On ne peut pas mourir comme ça à 14 ans, c’est grave », a déclaré Ali, élève en seconde. Contacté par l’AFP, le rectorat de Versailles n’a pas réagi immédiatement.

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