Ce mercredi, le gouvernement français a mis en ligne un site spécialisé afin de lutter contre la propagande “djihadiste” circulant sur les réseaux sociaux en proposant notamment des explications et des pistes de « dé-radicalisation ».
Le Service d’information du gouvernement (SIG) et le ministère de l’Intérieur propose plusieurs rubriques, comme « Comprendre la menace terroriste », « Décrypter la propagande djihadiste », « Agir – L’action de l’État » et « Se mobiliser – Ensemble ».
Une rubrique, « Radicalisation djihadiste », détaille, à l’intention des proches, « les premiers signes qui peuvent alerter » (Exemple: «ils se méfient des anciens amis», «arrêtent d’écouter de la musique»).
« Nous avons décidé de nous placer sur le même terrain »; explique à l’AFP Christian Gravel, directeur du SIG.
« Nous allons diffuser largement cette vidéo sur les réseaux sociaux, afin de toucher au maximum les jeunes sensibles à ces thèses et à ces sirènes. Nous espérons que cela va provoquer chez eux un choc. Et le site propose aussi des solutions, des recours, de l’aide, pour les jeunes eux-mêmes, leurs familles, leurs amis. »
Alors que les attaques islamophobes ne font que se multiplier dangereusement, la France est visiblement fière de faire un pas de plus dans la stigmatisation: une véritable chasse aux sorcières qui ne présage hélas rien de bon pour la communauté musulmane qui sera de plus en plus pointé du doigt, et qui ne demande pourtant qu’à pratiquer librement sa religion.
