Sur LCI, Jean-Philippe Delsol, avocat et essayiste a exprimé son opposition aux caricatures de Charlie Hebdo contre les religions tendant à « favoriser les luttes raciales, sémitiques et antisémitiques ».

 

« Je suis pour la liberté d’expression et je ne les condamne pas mais je trouve que c’était ‘too much’.  En réalité, ce genre de caricatures c’est exactement ce qui permet de favoriser les luttes raciales, sémitiques et antisémitiques. » déclare Jean-Philippe Delsol.

« Je pense qu’en réalité, c’est un manque de respect. De la même manière que je pense qu’on doit aussi éviter des mises en scène odieuses des symboles du judaïsme ou du christianisme. » poursuit-il.

« D’autres part, il faut aussi admettre qu’on ne peut pas résonner de la même manière selon les territoires, les populations, les pays et les Histoires.

La France a une tradition et des racines chrétiennes et c’est la raison pour laquelle il ne me parait pas choquant qu’il puisse y avoir des symboles de ses racines pour autant qu’elle n’agresse pas les autres bien entendu. 

Attention avant que de bannir tout signe religieux au nom d’un respect mais le respect c’est aussi admettre la manifestation de l’autre.» conclut l’avocat et essayiste.

Choquée par les caricatures, une collégienne mise en examen

Une collégienne de 15 ans a été mise en examen mercredi pour « apologie du terrorisme » après un incident qui s’est déroulé dans son collège du nord parisien, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant les informations du Parisien.

L’enquête a été ouverte après un signalement de la directrice de l’établissement scolaire, précisent des sources concordantes.

Lundi, à deux reprises, dans la cour du collège, la jeune fille scolarisée en classe de 3e s’est dite choquée par les caricatures du Prophète   et a estimé que Samuel Paty n’aurait pas dû les montrer en classe. Des phrases qu’elle a prononcées devant la principale du collège, indique BFM.

La collégienne a été placée en garde à vue après le signalement de la directrice. Elle a été déférée au tribunal puis présentée à un juge des enfants, qui l’a mise en examen pour « apologie du terrorisme », conformément aux réquisitions du parquet.

Une mesure de réparation pénale a également été prononcée, une mesure éducative proposée aux mineurs auteurs d’infraction pénale pour une durée de trois à six mois.

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