L’étudiante sénégalaise assure être « partie librement »« Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie, écrit-elle. Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire. »

Diary Sow reste flou quant aux raisons qui ont motivé son départ. Elle explique avoir eu un « désir irrépressible, irraisonné et si profondément irrationnel » de s’accorder une « petite pause, pour retrouver mes esprits ».  la difficulté de ses études ne serait pas mise en cause, explique Le Monde.

Titulaire d’une bourse d’excellence, l’étudiante sénégalaise  précise qu’elle n’a pas  « disjoncté » à cause de la pression de la prépa contrairement à d’autres boursiers, « Il ne s’agit ni de surmenage, ni de folie, ni de désir de liberté. (…) Je n’aurais jamais cru que mon nom allait alimenter autant de débats, qu’autant de gens allaient s’inquiéter »explique-t-elle.

Diary Sow se dit « en sécurité » et affirme être « terriblement, profondément désolée »« Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus, puisqu’il n’y en a aucune, écrit-elle. Contrairement à ce que les gens semblent penser, aux paroles qu’on me prête, je ne renonce pas à ma vie d’avant. Je ne suis pas désolée d’être partie, je suis désolée des gênes occasionnées par mon départ et des gens que j’ai fait souffrir. »

« Nous sommes soulagés pour sa famille, pour le peuple sénégalais et pour les étudiants qui se sont fortement mobilisés » confit Marie-Louise Ndong, chargée du suivi des boursiers d’excellence au sein du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger (SGEE), rattaché à l’ambassade du Sénégal à Paris.

« Elle est partie de son plein gré, il n’y a rien d’autre à ajouter. Je lui souhaite le meilleur et tout ce qu’elle veut dans sa vie », argue  Thierno Laye Fall, président de la Fédération des étudiants et stagiaires sénégalais de France (Fessef).

l’étudiante sénégalaise est « libre de ses mouvements et [de ses] choix », a souligné cette source proche du dossier.

« pour faire retomber la pression » et « l’aider à revenir sans qu’elle se fasse lyncher sur les réseaux sociaux »« On ne regrette rien de ce qui a été fait. Cet acte de solidarité devait exister. Nos actions ont permis d’avoir des éléments indiquant un départ volontaire », explique un étudiant sénégalais.

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