Le Maroc condamne un couple à la peine de mort pour meurtre et mutilation d'un enfant

Le père et la belle-mère de l’enfant ont été reconnus coupables de leur implication dans l’homicide intentionnel du garçon de 7 ans.

La première chambre pénale marocaine de la cour d’appel de Tanger a prononcé mardi la peine de mort contre un couple pour leur implication dans le meurtre d’un enfant de 7 ans.

La police a arrêté le père et la belle-mère du garçon en novembre de l’année dernière.

Le tribunal a jugé que les deux accusés devraient également payer une amende de 500 000 dirhams (54 000 dollars) à la famille de la victime, a rapporté aujourd’hui le journal marocain 2M.

Le tribunal a poursuivi le père et la belle-mère de l’enfant de 7 ans pour meurtre prémédité, brutalité et mauvais traitements à mort, conformément aux articles 392 et 399 du code pénal marocain.

Les parties du corps retrouvées dans une décharge

L’affaire remonte au mois de novembre dernier, lorsque la police a découvert certaines parties du corps de l’enfant dans une décharge avant que les enquêtes ne permettent d’identifier la victime.

Les opérations de recherche ont permis de découvrir le reste du corps de la victime dans le réfrigérateur de la maison de sa famille.

La police a d’abord déclaré que la belle-mère de la victime avait tué le garçon avec un couteau à la maison

Les enquêtes menées par les services de sécurité marocains ont révélé l’implication du père dans le meurtre et la mutilation de l’enfant, et il a donc été condamné à mort.

Le Maroc n’a pas appliqué la peine de mort depuis 1993.

Malgré la non-exécution de la peine de mort, des militants marocains ont appelé le gouvernement à abolir officiellement la peine, invoquant les normes internationales relatives aux droits humains.

Le débat sur la peine de mort a récemment refait surface au Maroc dans un contexte d’augmentation des cas de pédophilie et de maltraitance des enfants dans le pays.

Après l’enlèvement, le viol et le meurtre d’un enfant de 11 ans, Adnane Bouchouf, à Tanger au début de septembre, plusieurs militants marocains ont signé une pétition appelant à la condamnation à mort de l’agresseur.

Les autorités marocaines ont arrêté le principal accusé, âgé de 24 ans, ainsi que trois autres suspects qui n’ont pas signalé le crime.

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