Le harcèlement à l’école est devenu un véritable fléau.

Les chiffres sont alarmants. Devant la recrudescence de ce phénomène, des campagnes de prévention ont été menées et des mesures prises par le Ministère de l’Éducation nationale.

Ce comportement décrit des situations de harcèlement en milieu scolaire. Il est caractérisé par l’usage répété de violences physiques, mais aussi de moqueries et autres humiliations.

Les récents développements dans les technologies de la communication viennent compliquer le problème du harcèlement scolaire. Au moyen du «cyber-harcèlement», les enfants harceleurs peuvent poursuivre leurs méfaits hors des murs de l’école, anonymement ou pas.

Un élève de 11 ans en classe de 6ème dans le collège de Saint-Pierre-d’Albigny en Savoie, en a fait les frais.

Il a été victime de violences de la part de plusieurs autres garçons depuis des mois.

Dorénavant, il ne peut plus marcher suite aux blessures encourues par ces agressions.

Une enquête judiciaire est désormais ouverte.

Ce mercredi 18 décembre, l’élève de 6ème a de nouveau vu un médecin.

Il faut savoir que neuf jours plus tôt, il avait été violemment agressé à l’heure de la récréation

Mathéo a accompagné l’un de ses copains aux toilettes, c’est alors qu’un groupe de quatre élèves, les rejoints.

Les quatre compères s’en prennent violemment à Mathéo.

La situation dégénère.

L’un d’eux m’a poussé et je suis tombé sur le sol mouillé. Il m’a attrapé par les chevilles pour faire la serpillière. Il voulait sécher le sol avec mes vêtements.

Cette attaque violente a duré plusieurs minutes avant qu’un autre élève prévienne une surveillante.

Tous les collégiens, participants et témoins, ont été convoqués dans le bureau du Conseiller principal d’éducation pour de plus amples explications.

La mère de Mathéo a fini par récupérer son fils qui boitait. Une fois rentrée au domicile familial, elle s’est rendu compte qu’il souffrait réellement et a décidé de l’amener aux urgences de Chambéry.

Les médecins ont diagnostiqué une entorse à la cheville droite nécessitant un emplâtre, ainsi qu’une blessure au pied gauche demandant le dépôt d’une attelle. Mathéo présentait également des contusions ainsi que des douleurs au dos, deux vertèbres ayant été touchées. Il ne pouvait plus se déplacer sans béquilles.

Une plainte a été déposée à la gendarmerie. Dans sa déclaration, Mathéo avoue être sujet à ce harcèlement depuis la rentrée.

Il n’y avait jamais eu de violences jusqu’à présent, juste des insultes et des échanges de petits coups.

Sa mère a indiqué avoir remarqué plusieurs changements dans le comportement de son fils. Il avait «des urticaires géants», il «vomissait» de plus en plus souvent.

Son repos médical a d’ailleurs été prolongé d’un mois, le jeune garçon souffrant d’un stress post-traumatique et refusant de retourner au collège.

Deux élèves ont reçu une exclusion de deux jours. C’est désormais la gendarmerie qui mène une enquête judiciaire et qui a entendu les différents protagonistes.

La mère d’une autre élève de 6ème a confié que sa fille était, elle aussi, victime de harcèlement.

Sa fille est harcelée et aurait écrit une lettre disant qu’elle en avait marre et voulait se jeter dans le lac.

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