
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé lundi les forces politiques rivales comme étant « seules responsables de ce chaos », tout en rejetant les appels à sa démission.
Il affirmé que ces partis avaient « instigué la déstabilisation » du Premier ministre Sébastien Lecornu, récemment reconduit malgré l’effondrement de son premier gouvernement.
Contexte : crise gouvernementale et recomposition
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Le gouvernement de Sébastien Lecornu s’est effondré après seulement 14 heures, sous la pression des critiques sur sa composition.
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Emmanuel Macron l’a aussitôt re-nommé pour former une nouvelle équipe mêlant fidèles centristes et visages de la société civile.
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Le Parlement français reste fragmenté entre gauche, centre et extrême droite, sans majorité claire.
Les arguments de Macron
Emmanuel Macron refuse de se soumettre à la pression, affirmant que sa mission est de « servir » jusqu’à la fin de son mandat, et non de céder au « chantage » politique.
Il avertit que dissoudre l’Assemblée nationale ou provoquer de nouvelles élections en pleine crise serait irresponsable.
Défis et prochaines étapes
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Le gouvernement doit maintenant convaincre le Parlement d’adopter le projet de loi des finances 2026, sous la menace de motions de censure.
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Le Parti socialiste et d’autres partis de la gauche attendent le discours politique du Premier ministre avant de décider s’ils soutiendront une motion de censure.
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Plusieurs observateurs estiment que la stabilité de ce nouveau gouvernement sera fragile dans un contexte de méfiance politique généralisée.



























