Des frappes aériennes ont touché des zones ouvertes et des terres agricoles près de la frontière libanaise. Les habitants ont fui, provoquant une panique généralisée. Aucune victime immédiate n’a été signalée, selon des sources locales.
Ces bombardements représentent une nouvelle escalade des attaques israéliennes sur le front sud. En parallèle, les forces israéliennes ont ouvert le feu depuis al-Sumaqa vers Kfar Chouba, puis ont lancé un obus sur la même zone.
Blocage des négociations et médiation internationale
Le vice-Premier ministre libanais, Tarek Mitri, a rappelé qu’Israël avait proposé dès mars des négociations politiques par intermédiaires. Le Liban a rejeté cette demande, exigeant que seules les discussions militaires aient lieu.
Mitri a ajouté que les États-Unis avaient proposé une médiation pour contraindre Israël à respecter les accords précédents.Le Liban a accepté la proposition américaine, mais Israël l’a rejetée et n’a jamais appliqué la pression attendue.
Depuis le cessez-le-feu du 27 novembre 2024, Israël viole chaque jour les termes de l’accord. Les négociations à al-Naqoura restent bloquées, car Israël refuse de respecter ses engagements. Israël poursuit ses attaques quotidiennes, ses frappes aériennes et ses missions de surveillance sur le territoire libanais. Le 18 octobre, un drone israélien a tiré trois missiles sur un bulldozer à Deir Kifa, tuant un civil. Deux jours plus tôt, le 16 octobre, Israël a mené plusieurs frappes aériennes, violant de nouveau le cessez-le-feu.




























