Gaza : la résistance met en garde contre de nouvelles tactiques d’infiltration israéliennes

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Militants palestiniens du Hamas à Khan Younis lors de la remise des corps de quatre otages israéliens à Gaza, février 2025
Des militants du Hamas se rassemblent à Khan Younis, dans le sud de Gaza, lors de la remise des corps de quatre otages israéliens, le 20 février 2025.

Le 23 septembre, un haut responsable de la sécurité de la résistance palestinienne a mis en garde, contre une nouvelle méthode employée par les services de renseignement israéliens à Gaza. Selon lui, plusieurs agents israéliens infiltrés auraient reçu pour consigne de se fondre parmi les civils déplacés vers le sud. Leur objectif est de mener des missions sensibles et potentiellement dangereuses. Elles visent aussi bien les civils que les combattants de la résistance.

Des infiltrés arrêtés grâce au renseignement local

Le responsable a affirmé que les forces de sécurité de la résistance avaient rapidement identifié cette tactique. Grâce à la surveillance et au recueil d’informations locales, plusieurs suspects accusés de collaboration auraient été arrêtés. Cette vigilance, selon lui, permet non seulement de prévenir des attaques ciblées, mais aussi de protéger la population civile déjà gravement affectée par la guerre.

Il a également souligné que la surveillance de ces mouvements se poursuivrait. Cela vise à assurer la sécurité des citoyens et à maintenir la stabilité du front intérieur.

Un contexte humanitaire de plus en plus dramatique

Ces révélations interviennent alors que la bande de Gaza continue de subir une campagne militaire particulièrement meurtrière. Depuis le 7 octobre 2023, les forces israéliennes, appuyées par les États-Unis et plusieurs pays occidentaux, mènent une offensive de grande ampleur contre l’enclave palestinienne.

D’après le ministère de la Santé de Gaza, environ 232 000 Palestiniens ont été tués ou blessés depuis le début du conflit. À cette tragédie s’ajoute un lourd bilan dû à la famine. En effet, 442 personnes, dont 147 enfants, auraient déjà perdu la vie faute de nourriture suffisante.

Ainsi, alors que la population fait face à des bombardements continus, au blocus et à la pénurie de ressources essentielles, les risques liés à l’infiltration d’agents israéliens viennent encore aggraver un climat d’insécurité généralisée.

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