« Israël » menace de mettre fin aux liens sécuritaires avec le Royaume-Uni si la Palestine est reconnue

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Le quotidien britannique *The Times* a révélé qu’« Israël » envisage de mettre fin à sa coopération sécuritaire avec le Royaume-Uni si Londres reconnaît un État palestinien en septembre.

Cet avertissement intervient alors que le Royaume-Uni laisse entendre qu’il pourrait reconnaître officiellement la Palestine si « Israël » refuse d’accepter un cessez-le-feu mettant fin à sa guerre en cours contre la bande de Gaza.

Une source diplomatique a confié au Times que « Londres doit être prudent, le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses ministres disposent aussi de cartes à jouer. “Israël” attache de l’importance à son partenariat avec le Royaume-Uni, mais les récentes décisions font qu’il subit des pressions, et le Royaume-Uni a beaucoup à perdre si le gouvernement israélien décide de prendre des mesures en réponse. »

Cependant, des experts ont déclaré au Times que toute décision d’« Israël » de mettre fin à sa coopération avec le Royaume-Uni aurait de graves conséquences pour les deux parties, le Mossad et son homologue britannique ayant une longue histoire de collaboration notamment l’utilisation par le Royaume-Uni d’équipements militaires fabriqués par « Israël » lors des opérations en Irak et en Afghanistan laissant penser que les répercussions pourraient dépasser le cadre diplomatique pour toucher aussi la défense et la coopération en matière de renseignement.

Un responsable de l’ambassade d’« Israël » à Londres a réagi aux informations en critiquant la position du Royaume-Uni :

« Cette démarche contre-productive ne contribuera certainement pas à approfondir les relations mutuellement bénéfiques entre Israël et ceux qui promeuvent cet agenda de mauvaise foi. »

Le 29 juillet, le gouvernement britannique a annoncé qu’il reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre si « Israël » ne met pas fin à son génocide en cours à Gaza et refuse de s’engager dans un processus de paix à long terme. Cette déclaration, présentée comme un tournant moral dans la politique étrangère du Royaume-Uni, a été accueillie à la fois avec optimisme et forte méfiance, au vu de la complicité de longue date de Londres dans les atrocités qu’il dénonce aujourd’hui.

Un communiqué du bureau du Premier ministre Keir Starmer a précisé que la reconnaissance par le Royaume-Uni interviendrait avant l’Assemblée générale de l’ONU si « Israël » n’agit pas :

« Nous sommes déterminés à protéger la viabilité de la solution à deux États ; c’est pourquoi nous reconnaîtrons l’État de Palestine en septembre, avant l’AGNU, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza et ne s’engage dans une paix durable à long terme… »

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