
Un symbole de paix transformé en outil de secours : l’ancienne “papemobile” du pape François, utilisée lors de sa visite en 2014 à Bethléem, a été rénovée pour devenir une clinique mobile destinée aux enfants de Gaza. Baptisé « Vehicle of Hope », ce véhicule sera affecté dès que les conditions le permettront à l’aide médicale d’urgence vers les jeunes Gazaouis victimes des violences et de la crise humanitaire actuelle.
1. Un don-symbole né de la volonté du pape
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Avant sa mort, le pape François avait demandé que l’une de ses popemobiles soit convertie en unité d’aide pour Gaza. Cette demande a été confiée à l’organisation Caritas Jerusalem.
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Le véhicule utilisé en 2014 pour son passage à Bethléem a été choisi pour cette mission un geste chargé de sens, transformant un symbole religieux en un outil concret de secours.
2. Ce que contient la clinique mobile
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La “Vehicle of Hope” a été équipée pour fournir des soins pédiatriques de base : examens, diagnostics, traitements d’urgence, sutures, tests rapides d’infections, distribution de médicaments, vaccins, oxygène, etc.
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La clinique est prévue pour pouvoir opérer en autonomie utile dans un contexte de crise où les infrastructures sanitaires sont largement détruites.
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Les responsables estiment qu’elle pourra prendre en charge jusqu’à 200 enfants par jour.
3. Une mission essentielle dans un contexte désastreux
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Gaza traverse une crise humanitaire grave : de nombreuses structures de santé ont été détruites, et les enfants sont parmi les plus vulnérables. La “Vehicle of Hope” vient répondre à un besoin urgent de soins pour les blessés, malades ou déplacés.
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Le projet incarne l’idée que l’aide humanitaire ne doit pas être symbolique, mais effective apporter des soins concrets sur le terrain, même si le chemin pour faire entrer la clinique à Gaza reste compliqué.
4. Défis et incertitudes
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Bien que la clinique soit prête, son entrée dans Gaza n’est pas encore garantie : des obstacles logistiques et administratifs subsistent, liés au contexte du conflit et aux restrictions d’accès à l’enclave.
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Malgré cela, les responsables de l’initiative affirment qu’ils attendent l’autorisation pour “aider dès que possible” soulignant l’urgence d’un accès humanitaire dans les zones touchées.




























