
Le palais royal a annoncé que le Maroc consacre 140 milliards de dirhams (soit environ 15 milliards $) aux secteurs de la santé et de l’éducation dans le budget 2026, soit une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente.
Selon cette annonce, ces dépenses représenteront près de 10 % du PIB du pays.
Un tournant déclenché par les protestations de la jeunesse
Cette décision est directement liée aux manifestations menées notamment par le mouvement généré par la génération Z, baptisé Gen Z 212, qui ont secoué plusieurs villes du Maroc pour exiger de meilleures conditions dans l’éducation et la santé.
Les manifestants ont critiqué l’investissement dans des infrastructures sportives en vue de grandes compétitions internationales au détriment des services publics essentiels.
Principales orientations et dépenses prévues
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Le budget prévoit un renforcement de la couverture géographique des services de santé, avec notamment la construction ou l’équipement de nouveaux hôpitaux universitaires.
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Dans l’éducation, l’accent sera mis sur l’élargissement de l’enseignement préscolaire, l’amélioration des services de soutien aux élèves et la réduction des inégalités régionales.
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Le texte du budget inclut également des mesures pour réduire les disparités régionales, en particulier dans les zones rurales ou montagneuses.
Enjeux et défis à venir
Cette hausse historique des dépenses traduit un effort notable du gouvernement pour répondre aux revendications populaires.
Cependant, la mise en œuvre reste un défi : assurer que les fonds alloués se traduisent par des améliorations concrètes dans les services publics, et non seulement en volume mais aussi en qualité et accessibilité dans tout le pays.



























