Mohammed bin Abdulrahman Al Thani présidant une réunion préparatoire à Doha avant le sommet islamique d’urgence, 14 septembre 2025.
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, préside une réunion préparatoire à Doha avant un sommet islamique d’urgence, le 14 septembre 2025

Un plan soutenu par de nombreux pays arabes et musulmans

Le Premier ministre qatari Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani soutient le plan de cessez-le-feu proposé par Donald Trump. Il affirme que ce plan répond aux priorités des médiateurs : arrêter les tueries, éviter les déplacements et obtenir un retrait israélien.
Lors d’une interview avec Al Jazeera, il insiste sur la priorité : protéger les habitants de Gaza face aux bombardements. Ainsi, le Qatar a transmis la proposition américaine au Hamas, qui doit encore fournir une réponse officielle.

Les grandes lignes du plan Trump

Le plan contient 20 points et a reçu le soutien de plusieurs pays arabes et musulmans.
Par exemple, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Turquie et l’Indonésie se sont déjà déclarés favorables. Il prévoit d’abord un arrêt immédiat des attaques et une entrée massive d’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Ensuite, tous les captifs israéliens seraient libérés sous 72 heures, en échange de 2 000 prisonniers palestiniens.
De plus, le Hamas devrait céder le pouvoir, se démilitariser et bénéficier d’une amnistie internationale. Une force internationale temporaire assurerait la sécurité et formerait une police palestinienne sur place.

Des points à clarifier et des critiques

Pourtant, Sheikh Mohammed reconnaît que plusieurs aspects du texte restent flous et nécessitent des négociations. Il mentionne notamment le calendrier du retrait israélien ou la future administration palestinienne de la bande de Gaza.
Selon lui, ces questions doivent être clarifiées entre Israéliens et Palestiniens, avec un cadre légal défini à l’ONU. Cependant, Donald Trump a prévenu que Hamas dispose seulement de trois à quatre jours pour répondre. Il menace de lourdes conséquences si le mouvement refuse ce qu’il qualifie d’ultimatum et non d’offre. Or, des experts estiment que l’accord favorise uniquement Israël, sans réelles garanties pour les Palestiniens.

Un contexte dramatique à Gaza

Ce plan apparaît alors qu’Israël intensifie son offensive contre Gaza City, présenté comme un bastion du Hamas. Depuis octobre 2023, plus de 66 000 Palestiniens sont morts sous les frappes, selon le ministère de la Santé. De plus, plus de 168 000 Palestiniens sont blessés et des centaines meurent de faim à cause du blocus. Ainsi, la situation humanitaire devient de plus en plus catastrophique, rendant urgente une solution durable et équitable.

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