« Si ces informations sont confirmées, elles risqueraient d’avoir des conséquences catastrophiques », a déclaré Miroslav Jenca, secrétaire général adjoint de l’ONU, lors d’un briefing du Conseil de sécurité de l’ONU sur Gaza, mardi.
« Le droit international est clair à ce sujet : Gaza est et doit rester une partie intégrante du futur État palestinien », a-t-il ajouté.
Selon les médias israéliens, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aurait déclaré, lors d’une réunion antérieure avec d’autres responsables de l’entité d’occupation, qu’il souhaitait réoccuper entièrement le territoire.
Les forces israéliennes s’étaient retirées de Gaza en 2005, à la suite de la victoire électorale écrasante du Hamas, qui avait conduit le mouvement au pouvoir dans la bande.
Même avant le génocide en cours, « Israël » avait déjà soumis Gaza à plusieurs guerres meurtrières et à un blocus dévastateur.
S’exprimant également lors de la réunion de mardi, le vice-ambassadeur de Chine à l’ONU, Geng Shuang, a condamné les projets apparents d’« Israël », l’exhortant à cesser « de telles actions dangereuses » et appelant à un cessez-le-feu immédiat.
« Nous appelons les pays influents à agir », a-t-il déclaré, faisant clairement référence aux États-Unis principal soutien de « Tel-Aviv » qui fournissent un appui militaire et diplomatique sans précédent au génocide, ainsi qu’aux alliés européens de l’entité.
Miroslav Jenca a également affirmé que le projet probable de « Tel-Aviv » visant à imposer une occupation totale de Gaza « pourrait mettre encore plus en danger la vie » des captifs qui s’y trouvent encore dont des dizaines ont déjà été tués lors de frappes israéliennes menées sans précaution.
Ilay David, frère de l’un des captifs, a également montré des photos de ce dernier dans un état de dénutrition avancée, conséquence du refus d’« Israël » de laisser entrer de la nourriture et de l’eau à Gaza.
« Chaque moment de retard nous rapproche d’une issue tragique », a-t-il averti, en faisant référence au refus obstiné de « Tel-Aviv » de conclure un accord.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a cependant préféré s’en prendre aux pays ayant osé reconnaître l’État palestinien, affirmant que cette reconnaissance avait « assassiné » un accord d’échange de captifs, niant catégoriquement l’obstruction de Benjamin Netanyahou et de ses responsables une réalité pourtant confirmée par des responsables israéliens eux-mêmes.
Mardi également, il a été rapporté qu’une vingtaine d’anciens responsables israéliens s’étaient opposés à une reprise totale de Gaza, jugeant ce scénario irréaliste et affirmant qu’« Israël » était en réalité au bord de la défaite.
