Le président vénézuélien Nicolas Maduro a vivement critiqué les massacres israéliens dans la bande de Gaza et les a comparés aux crimes les plus horribles de l’histoire.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire lundi, Nicolas Maduro a décrit le ciblage par l’armée israélienne d’un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, comme un « massacre », ajoutant que « c’est l’un des génocides les plus horrifiques que l’humanité ait connus depuis l’époque de Hitler ».
« Israël commet des massacres dans la bande de Gaza sous les yeux du monde sans que personne ne l’en empêche. »
Il a critiqué les États-Unis et l’Union européenne, affirmant que malgré le pouvoir dont disposent les deux parties, « elles ne font rien pour arrêter ce massacre ».
« À mon avis, ils sont complices de ces meurtres », a déclaré Nicolas Maduro.
Il a également accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de ne pas respecter le droit international et de commettre des atrocités contre les enfants musulmans et chrétiens.
Nicolas Maduro a qualifié la réponse de la communauté internationale de « silence génocidaire », comparant la situation à certains des pires génocides de l’histoire.
Les frappes aériennes israéliennes, tard dimanche, ont tué au moins 45 Palestiniens déplacés, principalement des femmes et des enfants.
Israël a poursuivi son offensive brutale sur Gaza malgré la décision de la Cour internationale de Justice la semaine dernière lui ordonnant de « cesser immédiatement » son offensive à Rafah.
Près de 36 100 Palestiniens ont été tués à Gaza, la grande majorité étant des femmes et des enfants, et plus de 81 000 autres ont été blessés depuis octobre.
Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de la nourriture, de l’eau propre et des médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ, qui a ordonné à Tel Aviv de garantir que ses forces ne commettent pas d’actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils à Gaza.
