Pendant que la France endeuillée, compte ses morts et panse ses plaies, elle a décidé de mener sa bataille à des milliers de kilomètres au sein de la coalition internationale, là où des civils font les frais de sa vengeance destructrice.

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Déterminée à exterminer l’organisation terroriste Daesh, la coalition ne fait pas dans le détail, peu lui importe les victimes collatérales qui se font de plus en plus nombreuses dans le déni total.
La coalition comprenant entre autres la France et le Royaume-Unis sous le commandement des Etats-Unis est soutenue par les Forces démocratiques syriennes d’origine kurde (FDS), bombarde sans relâche les positions occupées par les extrémistes dans une vaste offensive à 100 km au nord-est d’Alep.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet, les bombardements occidentaux ont coûté la vie à des dizaines de villageois des environs de Manbij, une ville de 50.000 habitants.

Selon plusieurs sources dont l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le premier bilant faisait état de 56 morts civils dont 11 enfants dans le village de Toukhar au nord de Manbij, mais selon plusieurs agences de presse, c’est plus de 200 civils qui ont été tués sous les bombardements.
« Quand les membres de la défense civile sont intervenus mardi matin, ils ont récupéré 85 cadavres dans les décombres, principalement des femmes et des enfants », explique le responsable municipal.
« Mais lorsqu’ils ont pu faire venir leur matériel de déblaiement, beaucoup d’autres corps sont apparus. Nous sommes à plus de 200 morts et le décompte n’est pas terminé », a indiqué Hassan Al-Nifi, membre du conseil révolutionnaire de la localité.

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La coalition fidèle à elle-même ne s’est pas prononcée sur cette bavure monumentale et s’est contentée de déclarer par voie de communiqué « Nous allons examiner toutes les informations dont nous disposons sur l’incident », ajoutant: « Nous prenons toutes les dispositions pendant nos missions pour éviter ou minimiser les pertes civiles (…) et nous conformer aux principes du droit de la guerre ».

L’opposition syrienne (CNS) dénonce quant à elle un « massacre d’innocents ». L’ONG de défense des droits de l’homme affirme que le Pentagone a volontairement balayé d’un geste de la main des « dizaines » d’accusations de morts civils qui se chiffre actuellement à des « centaines ».
Le collectif Airwars, spécialisé dans le recensement des victimes collatérales de l’offensive contre les terroristes parvient à chiffrer plus de 1 422 civils tués contre seulement 41 morts reconnus par le Pentagone.

L’acharnement de la coalition et ses alliés kurdes à venir à bout des extrémistes, pousse ces derniers à se battre jusqu’à la mort en se servant des civils comme boucliers humains, explique très en colère Hassan Al-Nifi, responsable du conseil local de Manbij. « C’est une stratégie erronée. Daesh finira par être vaincu, mais au prix de la destruction totale de Manbij ».

Le recul des terroristes sur le terrain est certes en voie de progression mais au prix de centaines, voire de milliers de civils, femmes et enfants tués au nom d’une liberté chèrement acquise.

Voici l’intervention de Marwan Muhammad (directeur du CCIF) à ce sujet:

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