Les Etats-Unis précurseurs de la lutte sans merci à travers le monde, imposent ses diktats aux uns et aux autres. Des bases militaires disséminées sur tous les continents, l’Amérique a réussi, peu à peu, à coloniser la planète.
Décidant à sa guise et au gré de ses intérêts de séparer le bon grain de l’ivraie, l’ami de l’ennemi, l’oncle Sam a patiemment posé ses pions, créant le chaos, les coups d’état et les guerres civiles, plongeant plusieurs pays dans l’horreur des luttes armées grâce à son aide précieuse.

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La presse américaine est une structure médiatique sous influence elle est donc peu encline à informer le citoyen en toute transparence, elle est devenue au fil du temps un organe de propagande étatique.

Après le Washington Post, le New York Times se lance dans une campagne anti-Iran et appel à son bombardement. Non content d’avoir installé le marasme à l’échelle mondiale, l’Iran manquait cruellement au nombre de ses victimes mais qu’à cela ne tienne, l’oncle Sam est prêt à combler cette lacune par une bonne guerre !
L’Amérique défenseur de la liberté, pays de la démocratie n’a pas fini de jouer les conquistadors, laissant sur son sillage des centaines de milliers de victimes civiles.

Quels sont les prétextes avancés qui pourraient justifier un énième conflit en Iran ? Après le faux anthrax, les armes de destruction massive inexistantes qui ont été le déclencheur d’une guerre contre l’Irak, voilà la sempiternelle excuse du programme nucléaire qui refait surface.

Le New York Times dans un éditorial jeudi dernier, a exhorté le gouvernement à bombarder l’Iran afin de ralentir le programme nucléaire iranien. L’article signé John Bolton un néo-conservateur de l’American Enterprise Institute (AEI) était intitulé Pour arrêter la bombe de l’Iran, bombardez l’Iran. La réponse à toutes les questions, l’oncle Sam la connaît agressons préventivement , une politique agressive similaire à celle prônée par son ami Israël.

D’après le New York Times et le Washington Post il faudrait détruire les installations nucléaires et promouvoir «un changement de régime» à Téhéran.
Alors qu’il n’a jamais été prouvé que l’Iran cherchait à développer la bombe nucléaire et ce malgré des années d’enquêtes et d’investigations en tout genre, les services de renseignement américains ont bien été obligés de l’admettre, il n’en reste pas moins que les Etats-Unis souhaitent donner l’image d’un état totalitaire aux iraniens, prêt au combat.
Oui, mais combattre qui ? Telle est la question. Serait-ce Israël, le seul à crier au loup et à vouloir s’imposer comme suprématie incontestée au Moyen-Orient avec l’aide des américains ?

Alors que Bolton reconnaît qu’Israël a développé tout un arsenal d’armes nucléaires non déclarées en dehors des contrôles internationaux, il ne s’agit pour lui que d’un moyen de dissuasion comme il l’écrit : « Ironiquement peut-être, les armes nucléaires d’Israël n’ont pas déclenché une course aux armements. D’autres États de la région ont compris – même s’ils ne peuvent pas l’admettre publiquement – que les armes nucléaires d’Israël ont été conçues comme un moyen de dissuasion, et non comme une mesure offensive ». Sous-entendu contrairement aux iraniens .

Bolton qui ne fait que traduire la pensée du gouvernement américain, n’explique pas qu’Israël est le seul à agresser unilatéralement les pays voisins alors qu’il dispose de 200 bombes nucléaires mais que l’Iran puisse développer l’arme nucléaire dans le but louable de se défendre est inconcevable. Il préfère présenter l’Iran comme une menace constante, comme il l’affirme :
« L’Iran est une autre histoire. Les grands progrès accomplis dans l’enrichissement de l’uranium et du retraitement du plutonium révèlent leurs ambitions. »

Une thèse fantaisiste lorsque l’on sait que dans son enrichissement à l’uranium, depuis les accords intérimaires le P5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU + l’Allemagne), l’Iran est revenu à moins de 5% qui est le niveau d’enrichissement requis pour produire l’électricité, alors qu’elle était à 20%, niveau nécessaire à la recherche médicale, comparé au 90% requis pour l’arme nucléaire.

Malgré tous les efforts consentis par le gouvernement iranien, les néoconservateurs américains et les israéliens souhaitent entrer en guerre et déstabiliser le pays. Peu importe toutes les dispositions prises par l’Iran ou d’autres pays pour se soumettre aux diktats imposés par les israéliens via la Maison Blanche, cela ne changera rien à la donne. Tout n’est que prétexte fallacieux à l’hégémonie israélienne dans la région.

Les projets empiriques datant des années 90 visant à déstabiliser les pays arabes sont en cours d’achèvement. La création de cellules terroristes pour l’occasion visant à diaboliser l’Islam est le parfait exemple d’un objectif bien défini. Les relations étroites et évidentes entre Al Qaïda et Daech avec les israéliens et les américains nous arrivent sous forme de preuves à la pelle qui attestent de cette réalité. Les objectifs sont clairs :
– 1. Embrasement de la région par des guerres fratricides laissant le champ libre aux israéliens
– 2. Utilisation des mouvances terroristes pour se débarrasser de l’ennemi, représenté par les Chiites, l’Iran étant la nation chiite la plus puissante et son allié syrien.
Pourquoi mettre en danger les soldats israéliens et américains quand d’autres peuvent s’occuper des basses besognes ?
– 3. Diabolisation de l’Islam à travers des exactions commises au nom de l’Islam

Fier de manipuler un monde crédule acquis à leur cause, l’administration américaine épaulée par les médias, est confiante et lève un peu plus le voile sur ses intentions, jusqu’à suggérer tout haut que l’Amérique aurait tout intérêt à se ranger du côté du Front Al Nosra d’Al Qaïda et de Daech, ennemis des Chiites et très compétents dans leur combat contre les alliés de l’Iran.

Le chroniqueur du New York Times, Thomas Friedman a écrit : «Il faut dire que je méprise ISIS autant que n’importe qui, mais permettez-moi juste une autre question : Devrions-nous armer ISIS ?»

N’est-ce pas déjà fait ? Devant les preuves qui s’accumulent, les américains débutent le conditionnement de la population dans l’éventualité d’un scandale à venir.

La presse américaine porte-parole de la Maison Blanche est loin d’être un organe indépendant, jamais il n’est question d’Israël et de son arsenal nucléaire, de ses incursions transfrontalières défiant toutes les lois internationales, sa politique d’occupation et d’agression envers la population palestinienne.
Alors comment accorder une once de crédibilité à une presse à la dérive qui a oublié les fondements même du journalisme ? Propagande politique, tout est mis en œuvre pour préparer la population à accepter, une nouvelle fois, l’inacceptable.

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