William Schabas est un expert en droit international d’origine canadienne qui a été nommé la semaine dernière afin de diriger la commission d’enquête du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH) sur l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.

« Il est évident que nous enquêterons sur des événements très récents, comme les activités de l’armée (israélienne, ndlr) dans la bande de Gaza, ses cibles, la proportionnalité et ainsi de suite », a-t-il indiqué. Lucide, il ajoute:
« Je pense que si une personne raisonnable lit le mandat qui nous a été donné par le Conseil des droits de l’Homme, il verra qu’il est clair que les violations (possibles) du droit international humanitaire par toutes les parties seront couvertes ».

Cette nomination a bien entendu attiré les foudres du Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu, qui y voit une confirmation de la partialité du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Déjà peu disposé à coopérer avec l’organisation, Netanyahu explique qu’« au lieu de vérifier les attaques du Hamas contre les civils israéliens et l’utilisation des résidents de Gaza comme boucliers humains, au lieu d’enquêter sur le massacre perpétré par le président Assad en Syrie, et le massacre de Kurdes par les membres de l’Etat islamique, l’ONU a décidé de venir enquêter sur Israël, la seule démocratie au Proche-Orient, une démocratie qui agit en toute légitimité pour protéger ses citoyens du terrorisme meurtrier », a-t-il dit.
De plates excuses de la part du tyran sioniste pour ainsi tenter de cacher la vérité au monde entier: les nombreuses atrocités commises par l’armée israélienne envers le peuple palestinien et par-dessus-tout, le non respect des accords onusiens.

Ces propos mensongers et calomnieux ont mal été reçus par Schabas qui a tenu à les balayer. « Bien sûr que l’ONU a une commission d’enquête sur la Syrie, je ne pense pas qu’on doivent suggérer que l’ONU est indifférent au sort de la Syrie (…) en ce qui concerne la Libye, au début du confit, le CDH a immédiatement adopté une résolution et en quelques jours, le Conseil de sécurité a assigné la Cour pénale internationale », a-t-il conclu.

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