Pendant plus de quatre ans l’école communale des “Pagodes”, située dans la banlieue bruxelloise, a accueilli les mamans de toutes les confessions lors des sorties scolaires des petits écoliers, sans que cela ne pose aucun problème.
Mais récemment, une échevine PS de l’Enseignement de la ville de Bruxelles est venue mettre son grain de sel en restreignant les sorties scolaires aux parents qui n’affichent aucun signe religieux.

 

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Vous l’aurez compris, seules les mamans musulmanes voilées sont visées par cette interdiction, mais nous direz-vous, quoi de neuf à l’horizon ? Nous nous sommes malheureusement habitués à ces discriminations.
La nouveauté dans ce cas précis, c’est que la demande d’exclure les mères musulmanes d’une activité importante aux yeux des enfants, émane de Faouzia Hariche, échevine à l’Enseignement.

« Quand il s’agit d’activités auxquelles les parents sont conviés, ils sont là en tant que parents et ne sont évidemment pas tenus au respect de la neutralité. Par contre, quand des bénévoles interviennent dans nos établissements – et sont donc considérés comme encadrants – ils sont soumis aux mêmes règles que le personnel de la Ville, avec l’obligation d’être neutre », a-t-elle déclaré.
Comment qualifier ces propos sortis de la bouche d’une belge aux origines bien marocaines ? Et qui déclarait il n’y pas si longtemps s’être investie « particulièrement dans la mise en place de projets de soutien scolaire et la lutte contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations »?

La ville de Bruxelles dirigée par le Parti Socialiste a bien sûr soutenu l’échevine dans sa décision lors d’un conseil communal. Aujourd’hui les mamans voilées sont exclues des sorties scolaires alors que durant toutes ces années leur voile n’avait jamais posé de problème.
Mais l’élue PS n’en est pas à son coup d’essai, en 2013, elle s’oppose avec véhémence à une décision du Conseil d’Etat autorisant le port du foulard pour les professeurs de religion, elle refusera d’ailleurs de l’appliquer dans sa circonscription.
Plutôt que de faire barrage aux discriminations dont sont victimes les musulmans, certains élus “musulmans” préfèrent enfoncer le clou afin de servir leurs propres intérêts.

Les restrictions et les interdictions s’enchaînent à l’encontre des musulmanes qui peu à peu sont mises au ban de la société. Accès à l’emploi, tenue vestimentaire, scolarité, l’étau se referme irrémédiablement dans l’apathie générale.

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