Les américains sont plutôt nombrilistes et mènent une politique opaque orientée uniquement par la défense de leurs seuls intérêts. Dernièrement Donald Trump, le candidat à l’investiture a donné le coup d’envoi à une salve de propos racistes dans le but de satisfaire ses électeurs et accessoirement faire oublier l’absence de programme électoral.

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Ses discours faisant l’apologie de l’islamophobie, bien que critiqués par un grand nombre d’élus américains, semblent toutefois faire quelques émules. Le sénateur républicain de l’Etat du Kentucky, Rand Paul, surfant sur la même vague islamophobe que son homologue, a proposé au sénat américain un projet de loi prévoyant de renforcer la surveillance des visiteurs en provenance de pays, qualifié de « très dangereux ».
Parmi ces pays, l’Algérie et le Maroc sont placés en bonne position. Concrètement, les algériens et marocains en visite aux Etats-Unis devront subir un contrôle plus poussé que celui des ressortissants d’un autre pays . Ceci vaut pour le cas où ils se voient délivrer un visa d’entrée, car le projet de loi appelé «High – Risk Country» prévoit aussi la possibilité qui leur soit purement et simplement refusé.

Bien sûr la longue liste constituée d’une trentaine de pays comprend beaucoup de pays musulmans : Afghanistan, Algérie, Bahreïn, Bangladesh, Egypte, Erythrée, Indonésie, Iran, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Liban, Libye, Mali, Maroc, Nigéria, Corée du Nord, Oman, Pakistan, Qatar, Arabie saoudite, Somalie, Soudan, Syrie, Tadjikistan, Tunisie, Turquie, Émirats arabes unis, Ouzbékistan, Yémen, Russie et Palestine.

Pour ceux qui auront réussi à obtenir le laisser-passer leur permettant d’entrer dans le pays, le sénateur a proposé que le Département d’Etat en coopération avec le Département américain de la Sécurité intérieure, surveillent de près leurs allées et venues. Cela concerne tout musulman qui aura foulé le sol américain.
En somme il s’agit de compliquer la vie aux ressortissants musulmans dans le but inavouable de les empêcher de circuler librement. Une stigmatisation et une discrimination qui se propagent comme une traînée de poudre à travers la planète.

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