Sur son site « La Règle du Jeu », Bernard-Henry Lévy encourage le gouvernement à mettre en place la réforme des retraites décriée par la majorité des Français. L’auteur tacle au passage les Gilets Jaunes et les grévistes qu’il dit être « animés par la haine » :
« Le gouvernement a tenu bon. Il a consulté, bien sûr. Il a, comme il se doit, sollicité les syndicats. Mais il n’a pas, comme d’autres, sorti de son chapeau l’équivalent d’un «référendum sur le référendum». […] La réforme, donc, demeure. Elle n’a été, contrairement à ce que répètent ceux qui n’écoutent que d’une oreille distraite, ni dévitalisée ni exagérément édulcorée. Et c’est, en ces temps de populisme et de crise mondiale de la démocratie libérale, ce qui pouvait lui arriver de mieux. […] affirme Bernard-Henry Lévy.
Alors, en face, il y a ce climat de bas empire démocratique entretenu par ceux des syndicalistes qui courent après les Gilets jaunes et, faute de savoir terminer une grève, ne peuvent que répéter en boucle qu’ils iront «jusqu’au bout» (de la nuit ?) et ne lâcheront rien (quoi, au juste ?). […] enchérit-t-il.
Là encore ce sont des apprentis Érostrate qui, voulant mettre, non plus un bonnet rouge au dictionnaire, mais un gilet jaune à leurs provocations et leurs menaces, rejouent la révolte des marins de Kronstadt dans des raffineries dont le blocage priverait aussi le pays de son carburant démocratique et de son gazole républicain. Ces femmes et ces hommes ne sont pas animés par l’espoir mais par la haine. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas une société juste, mais l’éviction d’un président qui incarne – il faudra bien, un jour, finir par se demander pourquoi – ce qu’ils haïssent de toute leur âme. Hélas pour eux, le président est là pour encore quelques années. […] », conclut Bernard-Henry Lévy.