Confinement  - réouverture des lieux de culte « dans la limite de 30 personnes »

Emmanuel Macron vient d’annoncer, lors de son allocution du 24 novembre, la réouverture des lieux de culte incluant les mosquées dès le samedi 28 novembre, avec des offices limités à 30 personnes.

Depuis l’annonce du reconfinement, la colère grondait en France. Les églises, mosquées, synagogues, temples et autres lieux dédiés aux croyants sont, en effet, eux aussi soumis aux règles du confinement. Une fermeture qui exaspérait les catholiques, qui ont plusieurs fois manifesté pour demander la réouverture de leurs églises.

Emmanuel Macron vient d’annoncer  pour les pratiquants, la réouverture des lieux de culte dès le samedi 28 novembre prochain. Le président a ainsi expliqué brièvement que « pour les cultes, les offices seront à nouveau permis dans la limite de 30 personnes. » 

« Nous devons tout faire pour éviter un troisième confinement. Nous devons redoubler de vigilance, protéger nos proches, respecter les gestes barrières », a signifié le président de la République. « Le retour à la normale n’est pas pour demain mais nous avons les moyens de maitriser l’épidémie dans la durée. Chacun a un rôle à jouer. »

Une mesure jugée « irréaliste », « inapplicable »

La Conférence des évêques de France (CEF, catholiques) s’est dite « déçue et surprise » par la jauge maximale de 30 personnes annoncée par le chef de l’Etat, rappelant qu’elle avait proposé aux autorités « une occupation partielle de l’église au tiers de la capacité habituelle ».

Dans un communiqué, elle a annoncé que « dès ce (mardi) soir (…) Eric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, a interpellé le président de la République pour demander que soit révisée cette mesure » jugée « irréaliste », « inapplicable » et « irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques ».

« La période de l’Avent qui s’ouvre devant nous est un temps fondamental de préparation à Noël. Le rassemblement dominical constitue une étape essentielle pour les fidèles durant cette période », fait valoir la CEF.

« En s’obstinant à refuser la prise en compte de la taille des églises et de la situation épidémique propre à chaque territoire, Emmanuel Macron maintient en otage la liberté de culte », a pour sa part regretté le collectif « Pour la messe », qui a initié une pétition pour réclamer la levée de la suspension des offices pendant le reconfinement.

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