Le président français, Emmanuel Macron, a appelé au «dialogue» entre les autorités et la population au lendemain des manifestations immenses contre les résultats du scrutin.

Il a bien «pris note», de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Algérie.

J’ai pris note de l’annonce officielle que M. Tebboune a remporté l’élection présidentielle algérienne dès le premier tour.

L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), a validé la victoire du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, un ex-fidèle du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika.

Ce scrutin a été complètement ignoré par la population. Une grande majorité d’Algériens dénoncent un «vote truqué».

L’Algérie est sous le coup depuis février d’une contestation anti-régime massive qui a eu comme résultat, la démission d’Abdelaziz Bouteflika en avril.

Je souhaite simplement que ces aspirations exprimées par le peuple algérien trouvent une réponse dans le dialogue qui doit s’ouvrir entre les autorités et la population. … Il appartient aux Algériens d’en trouver les voies et moyens dans le cadre d’un véritable dialogue démocratique et je leur dis, avec respect et amitié, que dans ce moment crucial de leur histoire, la France se tient à leurs côtés.

Face à une Algérie en pleine ébullition, la France reste très prudente, presque muette de peur de se voir accusé d’ingérence.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a régulièrement souhaité que «les Algériens trouvent ensemble les chemins d’une transition démocratique».

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