Erdogan est en Algérie - économie et crise en Libye au cœur des discussions

Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche en Algérie pour une visite officielle de deux jours afin de renforcer la coopération bilatérale et de discuter des questions régionales et internationales.

A l’invitation de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, Erdogan est venu accompagné d’une délégation ministérielle et de plus de 60 hommes d’affaires.

A son arrivée à l’aéroport international d’Alger, le président turc a été accueilli par le présidentTebboune, des membres du gouvernement algérien, et le chef d’état-major intérimaire de l’armée algérienne, Said Chengriha.

« Les deux présidents discuteront des voies et moyens de renforcer les liens bilatéraux et la coopération, en plus d’échanger des points de vue sur les questions internationales d’intérêt commun », A INDIQUÉ UN COMMUNIQUÉ PUBLIÉ PAR LA PRÉSIDENCE ALGÉRIENNE.

L’agence de presse officielle APS a cité des sources diplomatiques disant que la visite portait des « objectifs historiques«  liés à « l’amélioration des relations idéales entre les deux pays à un niveau stratégique ».

La source a indiqué que les deux pays cherchent à renforcer les relations à tous les niveaux, dont la tâche sera entreprise par le Conseil suprême de coopération stratégique bilatérale qui doit être formé dans le cadre d’un protocole d’accord qui sera signé au cours de la visite.

Il s’agit de la première visite d’un président étranger en Algérie depuis que Tebboune a été élu président algérien le 12 décembre dernier.

L’Algérie et la Turquie sont liées par un traité d’amitié et de coopération depuis mai 2006, qui a contribué à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays.

Jusqu’à présent, la Turquie a exprimé son souhait de réaliser un échange commercial annuel de 5 milliards de dollars américains avec l’Algérie.

La société turque Tayal a créé la plus grande usine textile d’Afrique, dans la province de Relizane, au nord-ouest de l’Algérie, avec un budget d’investissement de 1,5 milliard de dollars.

En 2013, la société turque Tossiali Iron and Steel a créé une entreprise sidérurgique dans la province algérienne du nord-ouest d’Oran, pour un coût de plus de 750 millions de dollars, avec une capacité de production de 1,2 million de tonnes par an.

La Turquie est le plus grand investisseur étranger dans le secteur non-hydrocarbures en Algérie avec 3,5 milliards de dollars.

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