Gérald Darmanin se vante d’avoir fait destituer deux imams « aux prêches inacceptables »

Le Figaro annonce que Gérald Darmanin a fait destituer deux imams aux prêches « inacceptables ».

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé ces dernières semaines la convocation en préfecture des instances dirigeantes de la mosquée Attakwa, à Saint-Chamond (Loire) et de la mosquée Ennour de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

 

Dans un communiqué, la préfecture de la Loire confirme cette dernière information. « À la demande du Ministre de l’Intérieur, Catherine Seguin, Préfète de la Loire a convoqué le 22 juillet les instances dirigeantes de la Mosquée Attakwa. Ont participé à cet échange, le président de l’association cultuelle de Saint-Chamond et l’imam de la Mosquée ».

L’imam de Saint-Chamond se défend de toute intention sexiste

Dans un entretien accordé au Progrès à la suite de ce prêche largement relayé sur les réseaux sociaux, l’imam de la mosquée de Saint-Chamond, Mmadi Ahamada, se défendait de toute intention sexiste. 

Et regrettait que ses propos aient pu être mal interprétés. « Sur cinq pages de discours, c’est dommage qu’on ne retienne qu’une seule phrase. D’autant que je mets un point d’honneur à parler en français pour que tout le monde puisse comprendre. Mais si des personnes veulent déformer ce que je dis, je ne peux pas les arrêter. »

L’imam de Gennevilliers dénonce « une diversion » politique

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a demandé au préfet des Hauts-de-Seine, d’obtenir le limogeage de l’imam Mehdi, qui officie à la mosquée de Gennevilliers, l’accusant d’avoir tenu un discours « contraire » aux « valeurs » de la France.

Dans un entretien accordé à l’Agence Anadolu, l’imam souligne qu’il fait « énormément d’efforts pour les jeunes, pour les préserver des réseaux sociaux, des trafics de drogue ou encore de la prostitution juvénile » mais que dans ce « prêche qui fait 30 minutes, on s’arrête à cette séquence » en la déformant.

Il se pose par ailleurs la question de la « diversion » à un moment où le pays est confronté à une crise « sociale, sanitaire et politique ».

« Nous savons, en tant qu’imams, que nous devons surveiller nos propos comme le lait sur le feu » tient enfin à rappeler l’imam Mehdi.

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