Elle est arrivée mercredi soir vêtue d’une longue robe couleur ivoire pour l’ouverture du festival de Cannes. La ministre israélienne de la Culture et des Sports pensait qu’en arborant une robe brodée de sites religieux tels que le Dôme du Rocher ou le Mur occidental imprimés en premier plan, elle allait faire sensation tout en faisant sa propagande sioniste.
Lors de la célèbre montée des marches de Cannes, Miri Regev se réjouissait de marquer le coup par un geste politique fort qui sous-entend que Jérusalem serait la capitale de l’état sioniste, une provocation qui n’a pas échappé aux internautes.

Fière dans sa robe de propagande, celle qui avait qualifié les immigrés soudanais d’être un « cancer dans notre corps », ne s’attendait pas à être totalement relookée et par la même occasion recadrée par un nombre impressionnant d’internautes.
Des photomontages ont fleuri de ci de là sur les réseaux sociaux et les broderies ont vite été remplacées par l’illustration du mur de l’apartheid érigé par l’Etat sioniste quand ce n’était pas un panorama des bombardements sur le territoire Palestinien ou encore une robe éclaboussée du sang des milliers de martyrs Palestiniens.

La ministre israélienne ne s’est effectivement pas trompée, elle a bien fait sensation, mais surtout à ses dépens.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici