Jean-Marc Schiappa est le père de Marlène Schiappa, dont il n’hésite pas à critiquer le ralliement à Emmanuel Macron.Dans les colonnes de Paris MatchMarlène Schiappa a dévoilé qu’elle était parfois violemment critiquée par son père, notamment en ce moment où les actions du ministère auquel elle est rattachée sont fortement contestées, comme le rapporte Closer

Depuis que sa fille a été nommée place Beauvau, Jean-Marc Schiappa la traite « d’islamophobe » qui travaille « à l’émotion ». Dans la bouche de son papa, la ministre est devenue : « Mon gouvernement de droite ».

« A chaque repas de famille, ma sœur commence en disant : ‘on ne parle pas politique’. Mon père acquiesce, moi aussi et finalement on finit toujours par en parler. Normalement, au moment du fromage, on commence à s’engueuler sur tel ou tel fait d’actualité », plaisantait Marlène Schiappa dans les colonnes de Paris Match

« Mon père est corse, ma mère d’origine italienne, ma belle-mère kabyle, mon mari marseillais… ça fait une bonne salade méditerranéenne, avec des gens qui expriment leurs opinions en parlant fort et de manière passionnée. Mais on s’aime tous beaucoup quand même ! »

« Je n’utiliserai plus le mot islamophobie parce que j’ai lu un livre »

La ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa, s’est réjouie de ne plus employer le terme « islamophobie » après avoir lu le livre posthume de Stéphane Charbonnier dit Charb, ancien dessinateur et directeur de la rédaction de Charlie Hebdo.

« Ce qui m’a fait changer d’avis, c’est que j’ai lu le livre posthume de Charb qui s’appelle je crois Lettre aux escrocs de l’islamophobie. Il fait une démonstration sémantique du fait que le terme « islamophobie » peut-être gravement manipulé.

Pour lui, il y a effectivement du racisme contre les musulmans mais que le terme « islamophobie » nous mène à des dérives. D’ailleurs, il avait raison parce que c’est ce que l’on a vu notamment avec l’affaire Mila.

Moi, maintenant, je n’emploie plus ce terme « islamophobie » parce que je rejoins Charb sur ses positions. Comme quoi lire c’est aussi utile et comme quoi les responsables politiques peuvent aussi évolués dans leur réflexion après avoir lu. »

La ministre estime que le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, assassiné dans l’attentat contre la rédaction en 2015, « avait raison »« Je n’emploie plus ce terme », a-t-elle conclu.

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