L'Egypte réitère son refus d'utiliser le Yémen comme base pour cibler l'Arabie saoudite

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry a réitéré le « rejet catégorique » de son pays d’utiliser le Yémen comme plate-forme pour cibler l’Arabie saoudite et nuire à la navigation dans la mer Rouge.

Cela est intervenu après que Shoukry a rencontré l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et a discuté d’un certain nombre de questions, notamment le soutien du Caire à l’unité, la souveraineté et l’indépendance du Yémen.

« Shoukry a souhaité que les efforts de Grundberg contribuent à faire avancer une solution politique au Yémen, comme le meilleur moyen de parvenir à un règlement global et durable de la crise prolongée au Yémen, sur la base de références internationales convenues », a déclaré un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Il a également affirmé le soutien de l’Egypte à la mission de l’envoyé de l’ONU et à tous les efforts régionaux et internationaux pour parvenir au règlement souhaité, a-t-il ajouté.

Pour sa part, l’envoyé de l’ONU a informé le ministre égyptien des efforts déployés pour explorer les perspectives d’évolution vers la reprise d’un dialogue global entre les parties yéménites.

Le Yémen appauvri est en proie à la violence et au chaos depuis 2014, lorsque les Houthis ont envahi une grande partie du pays, y compris la capitale, Sanaa. La crise s’est intensifiée en 2015 lorsqu’une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a lancé une campagne aérienne dévastatrice visant à faire reculer les gains territoriaux des Houthis.

La guerre, dans laquelle les États-Unis (États-Unis) et le Royaume-Uni (Royaume-Uni) soutiennent la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, a coûté la vie à plus de 233 000 Yéménites et laissé 80 % de la population – environ 30 millions de personnes – dépendantes de l’aide pour survivre, selon les données de l’ONU.

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