L'émir du Qatar invité en Arabie saoudite au milieu d'une dispute diplomatique2

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a déclaré que le dirigeant du Qatar avait été invité à la réunion au sommet de l’Union la semaine prochaine au milieu des efforts visant à remédier aux divisions entre Doha et une alliance dirigée par l’Arabie saoudite.

L’émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a reçu une invitation officielle du roi saoudien Salmane au sommet du 5 janvier du CCG à six pays en Arabie saoudite, présentée par le secrétaire général du CCG Nayef Falah Al-Hajraf.

On ne sait pas si le cheikh Tamim – qui a été invité au dernier sommet mais a refusé, envoyant à la place le Premier ministre de l’époque Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani – assistera au sommet du mois prochain.

Outre l’Arabie saoudite et le Qatar, le CCG comprend Bahreïn, Oman, le Koweït et les Émirats arabes unis (EAU).

En juin 2017, l’Arabie saoudite et ses alliés, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte, ont rompu leurs liens avec le Qatar, affirmant qu’ils finançaient des groupes «terroristes» et étaient trop proches de l’Iran.

Le Qatar a nié à plusieurs reprises les allégations et a déclaré qu’il n’y avait «aucune justification légitime» à la rupture des relations.

Après avoir rompu leurs liens, les quatre pays ont publié une liste de 13 demandes pour le Qatar, notamment la fermeture du réseau Al Jazeera Media Network.

Le quatuor dirigé par l’Arabie saoudite a ensuite forcé les Qataris vivant et travaillant dans leur pays à partir, a fermé leur espace aérien aux avions qataris et a scellé leurs frontières et leurs ports, séparant certaines familles de nationalité mixte.

La participation de Cheikh Tamim marquerait un apaisement des divisions.

Mercredi, le cabinet de l’Arabie saoudite a déclaré qu ’« il souhaitait un sommet réussi pour renforcer l’action conjointe et la coopération renforcée entre les pays membres », selon un communiqué de l’Agence de presse saoudienne officielle.

Il fait suite aux commentaires du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, qui a déclaré qu’une résolution était en vue.

L’Égypte et les Émirats arabes unis ont depuis apporté leur soutien public aux négociations, bien que des sources diplomatiques affirment que les Émirats arabes unis ont hésité à faire des compromis.

Dimanche, les ministres des Affaires étrangères du CCG ont tenu une réunion virtuelle au cours de laquelle ils ont discuté de la «coopération» avant le sommet du CCG.

Au cours de la réunion, le Ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Abdellatif al-Zayani, a exprimé sa confiance «dans la capacité de l’Arabie saoudite à trouver une solution au différend dans le Golfe».

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