La bande de Gaza connaît encore des fortes violences. Ce lundi 14 mai, les palestiniens manifestaient contre l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem.

Israël avait menacé de mort quiconque prendrait part à ces manifestations. Bilan provisoire : au moins 55 morts palestiniens, dont « huit enfants de moins de 16 ans » et « plus de 2000 blessés » selon l’ambassadeur palestinien à l’ONU.

Une vague d’indignation soulève la France.

Le président Emmanuel Macron «parlera à tous les acteurs de la région dans les prochains jours»

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian déclare :

La France appelle de nouveau les autorités israéliennes à faire preuve de discernement et de retenue dans l’usage de la force qui doit être strictement proportionné. Elle rappelle le devoir de protection des civils, en particulier des mineurs, et le droit des Palestiniens à manifester pacifiquement

D’autres hommes politiques français ont réagi face cette escalade de violence et ont condamné les actes du gouvernement israélien.

Le secrétaire national du PCF notamment a lancé :

«En laissant agir le gouvernement israélien en toute impunité par son silence et son inaction, la communauté internationale est complice de ce terrible massacre»

Des experts indépendants d’un comité de l’ONU rattaché au Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme se disent «gravement préoccupés par le fait que de nombreuses personnes décédées ou blessées ne semblaient représenter aucune menace imminente au moment où elles ont été abattues».

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