«L’accord du siècle»

C’est ainsi que qualifie le gouvernement Trump, le nouveau plan proposé par Jared Kushner, conseiller et gendre du président pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

René Backmann, spécialiste du conflit a expliqué :

Au cours de la seconde quinzaine de juin, les deux principaux artisans du plan, Jared Kushner et Jason Greenblatt, envoyés spéciaux du président américain pour le Moyen-Orient, se sont une nouvelle fois rendus en Jordanie, en Arabie saoudite, au Qatar, en Égypte et en Israël – mais pas dans les territoires palestiniens – pour rediscuter certains points avec les alliés et partenaires de Washington. Et tenter d’obtenir leur approbation et leur soutien. Ils sont rentrés aux États-Unis sans être plus diserts sur le contenu du document, et sans livrer la moindre indication sur la date de sa publication

Personne ne sait vraiment ce que contient le plan de paix.

Il est bon de rappeler tout de même qu’il a été élaboré avec Jason Greenblatt, un avocat juif pratiquant partisan de la colonisation.

Certains éléments ont tous de même fuité comme la volonté de deux Etats mais coté Palestine, 90% des colons juifs resteraient et pas forcément en échange de territoires équivalents en taille ; avec une capitale qui ne serait pas Jérusalem et encore moins Jérusalem-Est mais Abou Dis, à quatre kilomètres de distance de la Vieille Ville et derrière le Mur de séparation.

La question du retour des réfugiés est totalement absente.

D’autres sources indiquent l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes Unis, l’Egypte et la Jordanie aurait valider ce plan dans ses grandes lignes.

René Backmann affirme quant à lui :

Autour de Benjamin Netanyahou, tout se passe pour l’instant comme si les obstacles rencontrés, voire provoqués par le plan Kushner, étaient mineurs et ne pourraient empêcher Trump de réaliser, prochainement, l’accord du siècle qu’il a promis. Lequel accord permettrait enfin d’en finir avec les revendications nationales des Palestiniens, ensevelies sous un déluge de dollars et anesthésiées par l’apparence au moins d’un décollage économique(…) Un accord de paix aussi déséquilibré ne s’impose ni par l’argent, ni par la force. Trump et les siens sont en train de le découvrir»

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