Le conflit au Sahara occidental entre le Maroc et l’Algérie refait de nouveau surface dans les médias. Alors que Mohammed VI avait adressé un message mercredi au Secrétaire général de l’ONU en pointant du doigt la forte implication de l’Algérie, la réponse ne s’est pas faite attendre.

Jeudi 5 avril, suite au rapport de l’ONU sur le Sahara occidental, le porte parole algérien du ministère des affaires étrangères s’est exprimé dans un communiqué :

« L’Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire Général des Nations Unies réitérée dans son rapport au Conseil de Sécurité (…) de relancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario »

Les deux pays sont prêts à entamer les négociations pour une solution durable et à lutter contre les violations des Droits de l’Homme perpétrés contre des Sahraouis dans le Sahara Occidental. Des violences qui ont été mentionnés dans le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies.

L’Algérie a ainsi souligné qu’elle prend

« acte avec préoccupation des graves violations des Droits de l’Homme y compris le recours à la torture perpétrées contre des Sahraouis dans le Sahara Occidental occupé, ainsi que de la persistance des restrictions imposées aux visiteurs étrangers y compris les journalistes et les défenseurs des Droits de l’Homme dans l’accès au territoire du Sahara Occidental, dont a fait état le Secrétaire Général des Nations Unies dans le même rapport ».

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