Après les insurrections des citoyens américains qui clament le slogan « No ban No wall » (Aucune interdiction Aucun mur), en manifestant leurs mécontentements contre le décret anti-réfugiés de Trump, dans les rues ou sur les réseaux sociaux, un juge fédéral américain a décidé de bloquer le décret du nouveau président des Etats-Unis.

Ce vendredi 3 février le jugé fédéral de Seattle James Robart, a bloqué temporairement le décret anti-immigration du président américain visant sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
L’injonction temporaire du juge James Robart qui est valable sur l’ensemble du territoire américain, doit permettre l’examen d’une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l’État de Washington, Bob Ferguson.
Cette plainte entend invalider des points clés du décret présidentiel, qui ferme les frontières des États-Unis aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays musulmans.
Selon Bob Ferguson, l’interdiction décrétée par le président va à l’encontre des droits constitutionnels des immigrés et de leurs familles car elle vise particulièrement les musulmans.

Le président américain a très vite réagi en fustigeant la position de « ce soi-disant juge » de « ridicule », ajoutant que son injonction serait « cassée ».
Entre temps, la Maison Blanche s’est aussi emparée du dossier. Le ministre de la Justice entend déposer une injonction d’urgence pour » faire appliquer le décret et annuler la décision du juge Robart.
D’autres juges fédéraux ont statué contre l’interdiction du décret anti-immigration, comme le juge de Californie ou le juge de l’Etat de New-York.
Le décret s’est traduit le week-end dernier par l’interpellation dans les aéroports de quelque 109 personnes résidant légalement aux États-Unis, selon la Maison Blanche, tandis que des centaines d’autres étaient empêchées d’embarquer à destination des États-Unis.

Depuis son entrée en vigueur, les États-Unis ont révoqué 60.000 visas attribués à des ressortissants des sept pays visés. « Pour remettre ce chiffre en perspective, nous avons délivré plus de 11 millions de visas (…), pour l’année fiscale 2015 », a déclaré Will Cocks, porte-parole du bureau des Affaires consulaires.

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