« Une nouvelle famille d’islamistes » un membre du RN s’en prend aux représentants de la Mosquée de Lyon - VIDEO

Andréa Koratac membre du parti de Marine Le Pen s’est filmé devant la Grande Mosquée de Lyon pour s’en prendre à Kamel Kabtane, recteur de la mosquée, auprès de ses partisans parce qu’il a « refusé de signer la charte en faveur d’un islam respectueux des principes républicains » selon lui.

 

« Kamel Kabtane révèle une nouvelle famille d’islamistes : Celles des islamistes chouchoutés par les institutions de la République. Cette charte permet de révéler les véritables intentions de ceux qui refusent un islam respectueux des principes républicains ! », estime André Kotarac.

« Charte des imams »

Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon, et Azzeddine Gaci, refusent de signer la charte des principes de l’islam, présentée au Président Macron

« Alors que nous attendions ’une charte déontologique’ ayant pour vocation d’être un guide du comportement individuel de l’imam dans l’exercice de son ministère, le CFCM nous a été surpris par une ’charte des principes pour l’islam de France’  », s’insurgent le président du Conseil des mosquées du Rhône (CMR) et le porte-parole du Conseil théologique des imams du Rhône (CTIR) dans un communiqué co-signé.

Ces derniers considèrent ne pas se retrouver « dans cette charte établie sans consultation et sans concertation préalable avec la base »

Certaines inscriptions dans la charte ne sont pas appropriées selon les recteurs lyonnais « Les musulmans de France sont des citoyens français. Ils sont tenus de respecter strictement les lois de leur pays et les valeurs de la République. Les imams doivent le rappeler souvent et à chaque fois qu’ils le jugent nécessaire, mais l’inscription de ce point dans la charte ne ferait que créer un climat de suspicion généralisée et de repli sur soi », relèvent-ils.

Ils déplorent le fait que la charte insiste sur le « comportement anecdotique » d’une « minorité de musulmans en France », à savoir « les interprétations réductives, les projections machistes », ainsi que « certaines pratiques qui relèvent plus de la tradition que de la religion ». « Pourquoi alors le mettre en avant dans une charte destinée à rassembler les imams ?  », interrogent les deux recteurs comme l’expose Bladi.

De plus, ils ne comprennent pas pourquoi ceux qui s’opposent à cette charte soient « pointés du doigt, même associés au radicalisme et exclus du conseil national des imams ». Enfin, « Seule une restructuration au niveau départemental pourrait sortir l’islam de France de ce désordre qui l’anime depuis des décennies », sont-ils convaincus.

 

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