Violences policières - Castaner promet une sanction pour chaque faute ou mot raciste dans la police

« L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c’est garantir la sérénité du travail de l’ensemble de la police », a dit Christophe Castaner.

Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé au Sénat ce mercredi sur les relations entre les forces de l’ordre et les Français lors de la séquence des questions au gouvernement, et notamment sur le sujet des actes répréhensibles pouvant être commis par des policiers ou gendarmes. 

Christophe Castaner a promis ce mercredi 3 juin que « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes » ferait « l’objet d’une enquête, d’une décision, d’une sanction », au lendemain de manifestations notamment à Paris pour dénoncer « les violences policières », rapporte Le Nouvel Obs.

« Je suis, sur ce sujet, intransigeant », a poursuivi au Sénat Christophe Castaner, ajoutant : « L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c’est garantir la sérénité du travail de l’ensemble de la police et de la gendarmerie, garantir la défense de cette police républicaine qui, au quotidien, combat le racisme, combat l’antisémitisme ».

« Il faut faire en sorte que chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris les expressions racistes, fassent l’objet d’une enquête, fassent l’objet d’une décision, fassent l’objet d’une sanction. »

Interrogé par un autre sénateur, le ministre de l’Intérieur s’est également exprimé sur le dispositif policier et de la gendarmerie mis en place pendant le confinement. Christophe Castaner révèle ainsi que ses services ont relevé « 120 guets-apens pendant le confinement » et que « 300 individus ont été interpellés dans le cadre de violence urbaine » durant cette même période. Plusieurs d’entre elles effectuent déjà des peines de prison. 

Soulignant que « la réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux », le ministre de l’Intérieur a mentionné une étude récente de l’Université du Mont-Blanc portant sur « 48 134 personnes », selon laquelle « 85 % » des personnes interrogées avaient une « opinion positive » de la police.

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