Le 20 novembre 1979, la Grande Mosquée de La Mecque était prise d’assaut par un commando de deux à trois cents hommes.

Cet assaut va durer deux semaines et se conclura par la reddition de cet ancien de la garde nationale saoudienne. Un bilan de 127 morts pour les forces de sécurité 117 chez les assaillants.

A l’heure du fajr (prière de l’aube), Juhayman al-Otaibi, leur chef, s’empare du micro du muezzin qu’il interrompt en plein adhan (appel à la prière) pour annoncer la présence du Mahdi et enjoindre les musulmans à le suivre contre le royaume de la famille Saoud, qu’il juge corrompue.

A l’occasion du quarantième anniversaire de cet épisode sanglant, le quotidien saoudien Arab News consacre un «webdocument» contenant des images, photos et vidéos de l’époque.

On y trouve également des infographies dynamiques expliquant tenants et aboutissants de cette épopée. Bien que d’aucun réel intérêt historique, le texte relève plutôt du roman nationaliste, avec tout ce que ça implique.

Si le récit n’occulte pas la fatwa – avis juridique – demandée aux savants par les autorités saoudiennes pour autoriser l’assaut dans la mosquée même.

Il n’est plus question de conversion express des hommes du GIGN, avec à leur tête le célèbre Paul Barril, mais d’une simple aide des agents français venus former des militaires saoudiens à l’utilisation d’un gaz incapacitant, le chlorobenzylidène malononitrile.

A découvrir sur le lien suivant :

[https://www.arabnews.com/juhayman-40-years-on#group-Front-pages-aleB82EJ05
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