Des chercheurs auraient-ils trouvé un remède miracle au coronavirus Covid-19 ? Une étude publiée dans la revue BioScience Trends, par trois chercheurs, Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l’université de Qingdao démontre des résultats positifs. 

Cent patients ont été testés dans trois hôpitaux différents, à Wuhan, foyer de l’épidémie, Shangaï et Pékin. La chloroquine déjà utilisée pour traiter le paludisme, aurait un effet antiviral intéressant sur des malades. 

Confirmation d’un chercheur français

Selon Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille, la chloroquine a fait ses preuves face au nouveau coronavirus :

« C’est accessible et il n’y a pas à attendre quatre ans pour une autorisation de mise sur le marché. C’est une ouverture considérable ».

“Les résultats obtenus jusqu’à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie”, précisent les chercheurs chinois.

“Les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer dans son efficacité potentielle à traiter des patients atteints de pneumonies provoquées par le Covid-19”, ajoutent-ils.

Le remède « ne coûte rien »

C’est une extraordinaire nouvelle ce traitement qui ne coûte rien, a insisté le professeur Raoult, se félicitant du travail des chercheurs chinois pour trouver un médicament efficace, voie à privilégier selon lui plutôt que la recherche d’un vaccin qui ne pourrait de toute façon pas être disponible avant de longs mois.

Interrogé sur BFMTV depuis Rome sur ce traitement, le ministre français de la Santé Olivier Véran a assuré s’être entretenu à plusieurs reprises avec Didier Raoult : Il m’a fait part de ses observations et des études qu’il mettait en évidence, que j’ai fait remonter à la direction générale de la santé qui est en train de faire toutes les analyses.

On sait qu’il y a des études intéressantes en effet sur un impact in vitro mais les études sur le patient restent encore à déterminer, a encore dit le ministre.

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