
Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés à Tel Aviv devant la résidence du président Isaac Herzog pour protester contre la demande de pardon du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans plusieurs affaires de fraude. Les manifestants, certains déguisés et assis sur des piles de bananes avec des pancartes, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une tentative de neutraliser la justice sans assumer ses responsabilités.
Le slogan « Pardon = Banana Republic » a symbolisé la colère et l’inquiétude d’une partie de la population quant à l’avenir de la démocratie israélienne.
Selon Al Jazeera les figures de l’opposition, dont Naama Lazimi et l’ancien général Yair Golan, ont rejoint le mouvement. Ils rappelant que la remise en cause du procès pourrait envoyer un signal selon lequel certains citoyens seraient au-dessus des lois. Les manifestants reprochent à Benjamin Netanyahu de chercher à annuler son procès sans reconnaître sa culpabilité et de diviser la société, alors que le pays reste profondément affecté par les conflits récents à Gaza. Pour beaucoup, la demande de pardon est un choc pour le système judiciaire et l’État de droit en Israël.
Cette vague de protestations intervient dans un contexte tendu, où Benjamin Netanyahu est également poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre liés au conflit dans la bande de Gaza. Les critiques estiment que sa demande de pardon, soutenue par certains alliés politiques, aggrave les divisions internes et menace la stabilité démocratique. Les manifestants ont appelé le président Isaac Herzog à rejeter le pardon afin de préserver la responsabilité politique et l’intégrité des institutions du pays.




























