À partir du 1er juin, l’université américaine USF (University of San Francisco) va se désengager de ses investissements dans plusieurs entreprises d’armement impliquées dans les opérations israéliennes à Gaza. Les actions concernées incluent celles de Palantir, L3Harris, GE Aerospace et RTX, des entreprises critiquées pour leurs liens commerciaux avec Israël et leurs activités dans les territoires palestiniens occupés.
Bien que la porte-parole de l’université, Kellie Samson, ait affirmé que cette décision n’était pas directement motivée par les actions des étudiants, les groupes pro-palestiniens de l’université y voient une avancée majeure.
« Pendant plus d’un an, nous avons exigé que l’université rompe ses liens avec Israël. Aujourd’hui, l’USF s’engage à se désinvestir des entreprises qui alimentent le génocide à Gaza », a déclaré une dirigeante des mobilisations étudiantes. Alia Sky, étudiante en droit, a précisé qu’il ne s’agissait que d’une première étape, annonçant de futures actions en soutien aux droits des Palestiniens.
Les militants appellent désormais l’université à aller plus loin en coupant tous les financements et investissements liés à l’occupation israélienne. Ils demandent également l’annulation de tout programme académique, voyage, bourse ou partenariat associé à Israël.
Au cours des mobilisations, des étudiants ont notamment occupé l’atrium de la bibliothèque Gleeson de l’USF, rebaptisé symboliquement au nom du journaliste Hossam Shabat, tué lors d’une frappe israélienne dans le nord de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le Hamas a lancé une opération contre Israël, ce dernier mène une guerre dévastatrice sur Gaza. Cette offensive a déjà fait plus de 52 500 morts palestiniens majoritairement des femmes et des enfants et plus de 118 000 blessés, sans que les objectifs militaires annoncés n’aient été atteints.
