
Dans le contexte actuel de la guerre qui affecte directement les hôpitaux à Gaza, la situation est tout autant dramatique pour les enfants. Les effets dévastateurs de la guerre sur les conditions de vies des enfants à Gaza ne peuvent être oubliés. Dans la nuit du 1er mars à Deir al-Balah, au cœur de Gaza, Mariam Sabbah, 9 ans, dormait avec ses frères et sœurs. Soudain, un missile israélien a frappé la maison familiale. La fillette a survécu à la première explosion. Cependant, la seconde l’a touchée directement, arrachant son bras et causant de graves blessures abdominales et pelviennes. Aujourd’hui, elle a besoin d’une chirurgie reconstructive spécialisée pour espérer mener une vie normale.
Elle n’est pas seule. Depuis presque deux ans, les frappes répétées et le blocus ont gravement affaibli le système de santé de Gaza. Les hôpitaux manquent de matériel, les médecins manquent de ressources, et des milliers de blessés, surtout des enfants, attendent un traitement vital. Ahmed, 10 ans, souffre d’amputations et de sévères dommages nerveux. Nasser, 18 ans, a été complètement défiguré par un bombardement. Tous ont besoin de chirurgies spécialisées absentes localement.
Espoir médical stoppé par les restrictions
Pourtant, des solutions existent. Des hôpitaux américains avaient accepté de soigner ces enfants. Mais les visas américains ont été bloqués à cause de pressions politiques et campagnes en ligne. Par conséquent, des dizaines d’enfants blessés restent coincés dans des hôpitaux égyptiens sous-équipés, avec des conditions difficiles et un avenir médical incertain.
Pour les familles, cette attente devient insupportable. Les enfants vivent dans la peur et la douleur, privés de soins essentiels et confrontés à l’incertitude constante. Les ONG dénoncent une “peine de mort indirecte” et appellent la communauté internationale à agir rapidement pour permettre les évacuations médicales et sauver ces vies.
Cet épisode montre tragiquement que la guerre tue aussi en dehors des champs de bataille. L’accès aux soins devient un autre champ de bataille, et les enfants les plus innocents en paient le prix. Chaque jour aggrave le risque pour ceux qui ont déjà tout perdu : maison, santé et parfois même leur famille.



























