Un nouveau convoi de camions transportant de l'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza par le poste-frontière de Rafah, en Égypte, après le cessez-le-feu du 22 octobre 2025.

Le 23 octobre 2025, le ministère français des Affaires étrangères a publié une déclaration appelant Israël à respecter ses obligations selon le droit international, en accord avec l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ).

La déclaration insiste sur la nécessité pour Israël de lever sans délai tous les obstacles à la livraison « immédiate et ininterrompue » de l’aide humanitaire à Gaza et en Cisjordanie.

Le cadre légal et humanitaire

L’avis consultatif de la CIJ réaffirme que l’État d’Israël, en tant que puissance occupante, doit autoriser, convenir et faciliter les activités d’organisations comme la United Nations Relief and Works Agency (UNRWA) et d’autres organismes humanitaires.

Dans sa prise de position, la France a réitéré son engagement envers le droit international et son soutien à la CIJ en tant qu’organe principal de l’Organisation des Nations unies.

Appel à un plein respect du cesse-z-le-feu et de l’aide

Paris rappelle que le plein respect de l’accord de cesse-z-le-feu entre Israël et les parties au conflit implique notamment la distribution rapide d’aide essentielle nourriture, soins, abris aux populations civiles palestiniennes.

Enjeux et portée

  • Cette prise de position montre que la France souhaite aligner sa politique extérieure sur les obligations juridiques internationales.

  • Le geste pourrait être perçu comme un signal fort envers Israël et la communauté internationale, renforçant la pression diplomatique.

  • Toutefois, la déclaration reste politique ; sa mise en œuvre dépendra des actes concrets côté israélien et de la disponibilité et sécurité des missions humanitaires sur le terrain.

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