Des manifestants portant des drapeaux et des banderoles palestiniens manifestent jusqu'au stade de Wembley pour exiger la suspension d'Israël de l'UEFA et de la FIFA, à Londres, au Royaume-Uni, le 2 octobre 2025

Des experts en droit du sport, notamment Kat Vilarev, conseillère légale de la Association de football de la Palestine, affirment que la FIFA et l’UEFA ignorent des preuves crédibles d’actes de génocide par Israël à Gaza tout en autorisant sa participation aux compétitions.

Allégations principales

  • Israël serait impliqué, selon des organisations internationales, dans des violations graves du droit international humanitaire à Gaza. La FIFA et l’UEFA ne l’auraient pas sanctionné.

  • Des compétitions se déroulent sur des terres occupées, et des clubs israéliens basés dans des colonies illégales participent à des ligues nationales, ce qui pose un problème de conformité avec les statuts de la FIFA.

  • Une comparaison est faite entre le traitement d’Israël et celui de la Russie : la Russie a été rapidement exclue, Israël reste largement actif.

Implications pour le sport et le droit international

Cette situation soulève des questions :

  • La légitimité des fédérations sportives à appliquer leurs propres codes éthiques lorsque des États membres sont accusés de graves violations.

  • Le risque que le sport soit utilisé comme outil de normalisation de violations du droit international.

  • Le précédent juridique que cela crée pour d’autres cas où un État membre est accusé de violations graves.

Conclusion

Le maintien d’Israël dans les compétitions internationales de football, malgré des alertes répétées, place la FIFA et l’UEFA sous forte pression. Le respect de leurs valeurs fondamentales et des règles internationales semble remis en cause. Le débat va au-delà du sport : il porte sur la cohérence, la justice et la responsabilité institutionnelle.

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