Rabat, le 1er novembre 2025 — Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a annoncé la tenue d’une séance publique exceptionnelle le lundi 3 novembre 2025. Elle portera sur la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU concernant la question du Sahara marocain.
Une résolution qui marque un tournant diplomatique
Le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité a adopté une résolution historique. Onze pays ont voté pour, tandis que la Russie, la Chine et le Pakistan se sont abstenus. Le texte affirme que l’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine constitue la solution la plus réaliste à un conflit vieux de cinquante ans.
Cette résolution invite les parties concernées à reprendre sans délai un dialogue sérieux. Elle représente un soutien clair de la communauté internationale au plan marocain d’autonomie.
Dans un discours adressé à la Nation, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a salué cette décision. Il l’a qualifiée de « nouvelle ouverture » sur la voie de la consolidation de la marocanité du Sahara. Le Souverain a rappelé les sacrifices constants du peuple marocain dans cette lutte nationale.
Un Parlement mobilisé autour de la cause nationale
Lors de la séance du 3 novembre, les représentants des différents partis politiques exprimeront leur soutien unanime au plan d’autonomie. Ils mettront aussi en avant le rôle du Parlement dans la diplomatie nationale.
Les débats s’articuleront autour de trois grands axes :
•Affirmer la souveraineté nationale, principe non négociable pour le Maroc.
•Consolider la stabilité régionale dans le Maghreb et le Sahel.
•Renforcer les efforts diplomatiques pour clore définitivement le différend.
Cette réunion s’inscrit dans une campagne parlementaire d’envergure. Plusieurs institutions, dont l’Union marocaine de l’enseignement supérieur, ont salué cette résolution comme l’aboutissement d’un long combat national.
Des réactions internationales favorables
Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien total au plan marocain, qualifié de réaliste et crédible. La France et l’Espagne ont, de leur côté, salué une avancée décisive pour la paix régionale. En revanche, l’Algérie s’est abstenue de voter et n’a pas réagi à l’appel au dialogue. Cette séance parlementaire exceptionnelle marque une nouvelle étape dans la diplomatie marocaine. Elle illustre la cohésion nationale autour d’une cause considérée comme sacrée par l’ensemble du peuple marocain.
