
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué l’indifférence internationale face aux actes de barbarie commis contre les femmes à Gaza, affirmant que ces violences n’ont pas reçu la réaction « qu’elles méritent ». Il dénonce un double standard fondé sur l’identité des victimes et des bourreaux.
1. Des propos forts à Ankara
Lors d’un événement officiel à Ankara, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que « les identités de l’auteur et de la victime ont une fois de plus déterminé le ton de la réaction »
Il affirme que la réponse de la communauté internationale n’est pas proportionnée à la gravité des violences.
2. Chiffres alarmants selon Erdogan
Le président turc a avancé des chiffres très lourds : selon lui, deux tiers des 70 000 Palestiniens « martyrisés » à Gaza sont des femmes et des enfants.
Pour Recep Tayyip Erdogan, ces nombres sont « alarmants pour ceux qui ont une conscience ».
3. Une condamnation sans compromis
Recep Tayyip Erdogan a affirmé : « Nous défendrons ce qui est juste, peu importe l’identité de l’oppresseur ou de l’opprimé, et nous ferons entendre la vérité haut et fort sur chaque plate-forme. »
Il considère que ceux qui réagissent en fonction de l’identité des victimes ou des agresseurs sont « aussi complices » de l’injustice que les auteurs des crimes.
4. Une violence profondément inhumaine
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Le président turc a déclaré que tout acte visant la vie, les biens ou la dignité des femmes est un acte inhumain devant être combattu sans réserve.
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Il a également critiqué le fait que la violence contre les femmes soit parfois instrumentalisée dans des luttes idéologiques plutôt que reconnue comme une tragédie humaine.
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Il a fait un parallèle moral : « Qui lève la main contre une femme a assombri à la fois sa main et sa conscience. »
5. Un engagement personnel et politique
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Recep Tayyip Erdogan, qui est père de deux filles, a affirmé qu’il resterait en première ligne pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux enfants.
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Il a réaffirmé la responsabilité de la Turquie à porter cette voix de vérité, en dénonçant ces actes sur la scène internationale.
6. Enjeux plus larges
La prise de parole de Recep Tayyip Erdogan s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu :
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Il critique ce qu’il perçoit comme un double standard mondial face aux violences de guerre selon l’identité des victimes.
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Son discours soutient les appels à une justice internationale pour les crimes commis dans les zones de conflit, notamment à Gaza.
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Il vise à mobiliser la conscience de la communauté internationale et à mettre la pression politique sur les acteurs concernés pour qu’ils agissent.




























