
Le 27 novembre 2025, le Parlement italien a accueilli une session spéciale consacrée à l’enquête menée par Al Jazeera sur la mort d’une fillette palestinienne, Hind Rajab.
Cette présentation publique a rassemblé des parlementaires, des journalistes, des militants des droits humains et des acteurs associatifs, soulevant de nouveau la question de la responsabilité des crimes commis à Gaza.
1. L’enquête présentée — ce qu’elle révèle
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Le journaliste d’Al Jazeera, Tamer al-Mishal, a présenté le reportage intitulé Ma Khafi A‘zam (« What Is Hidden Is Greater »), dans lequel figure l’enquête complète sur la mort d’Hind Rajab.
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L’enquête affirme que la fillette a été tuée alors qu’elle tentait de fuir Gaza avec sa famille. Leur véhicule aurait été criblé de balles une version contestée par les forces responsables, mais documentée par des analyses médico-légales et satellites.
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Les auteurs de l’enquête affirment pouvoir identifier des responsables, ce qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites pour crimes de guerre.
2. Pourquoi l’Italie s’engage — symbolique et diplomatie
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L’organisation de cette session au Parlement de Rome donne une importance institutionnelle à l’affaire, et envoie un signal fort sur l’implication italienne dans les questions de droits humains et de responsabilité internationale.
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Plusieurs députés et militants présents ont qualifié Hind Rajab de « symbole » des victimes civiles, notamment des enfants, à Gaza, appelant à ce que justice soit rendue et que l’impunité soit dénoncée.
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Cet événement résonne également dans le débat public, en Europe et à l’échelle internationale, sur le rôle des États dans le conflit et sur la protection des civils et des journalistes.
3. Un appel renouvelé à la justice et à la mémoire
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La présentation de l’enquête réactive les demandes de poursuites contre les auteurs présumés, via des mécanismes internationaux ou des plaintes devant des tribunaux compétents : la réalité documentée des faits rend la quête de vérité et de responsabilité d’autant plus urgente.
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Pour les soutiens de Hind Rajab — familles, ONG, associations de défense des droits humains l’événement symbolise un espoir de voir enfin les crimes contre les civils à Gaza exposés et jugés.
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La mémoire de l’enfant et des victimes de Gaza est ainsi entretenue dans le débat public, ce qui peut peser sur l’opinion internationale et encourager des actions concrètes pour la paix, la justice et la reconstruction.




























