
Le maire de Barcelone, Jaume Collboni, a annoncé mardi que Gaza et d’autres villes palestiniennes deviendront symboliquement le 11ᵉ district de Barcelone afin de renforcer la coopération et la solidarité, rapporte Anadolu.
Jaume Collboni a dévoilé ce projet lors d’une visite en Jordanie, précisant que ce nouveau district sera une entité technique et budgétaire intégrée dans la structure municipale de Barcelone. Il viendra compléter les 10 districts déjà existants et coordonnera tous les projets de coopération avec les villes palestiniennes ainsi qu’avec l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens.
« Il ne s’agit plus d’une coopération ponctuelle avec des visites, mais d’une structure permanente, conçue pour mettre à profit les compétences des techniciens municipaux », a-t-il expliqué, ajoutant qu’une structure similaire pourrait être créée « en territoire palestinien ou, si nécessaire, en Jordanie ».
Le concept reprend le précédent de 1995, lorsque Barcelone avait symboliquement désigné Sarajevo comme son 11ᵉ district pour soutenir sa reconstruction après le génocide de Srebrenica.
L’initiative, dotée d’un budget initial d’1 million d’euros (1,16 million de dollars), devrait démarrer à la fin de l’année et vise un horizon à moyen et long terme, incluant des efforts de reconstruction.
Cette semaine, Jaume Collboni s’est également engagé à doubler le financement de l’UNRWA pour l’alimentation et les médicaments, passant de 200 000 € (231 824 \$) à 400 000 € (463 725 \$), et a affirmé vouloir « stabiliser et intensifier » la coopération technique avec des villes comme Gaza, Ramallah et Bethléem grâce au personnel municipal, aux structures du conseil et aux ressources de la ville.
Au cours du week-end, Jaume Collboni a indiqué qu’il avait prévu de se rendre en Israël et en Palestine, mais que les autorités israéliennes lui ont refusé l’entrée.
« Nous allions entamer une mission de coopération et de paix, en accordant une attention particulière aux maires de Bethléem et de Ramallah. L’objectif était de connaître de première main la réalité des villes palestiniennes et d’explorer les moyens d’aide possibles de Barcelone en ces moments critiques », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.



























