« Le monde en a assez d’Israël et de sa folie génocidaire » : voilà le message qu’Ali, un habitant d’Arcueil (Val-de-Marne) a faire paraître sur une banderole qu’il a accroché sur le balcon de son appartement vendredi dernier.
Cet acte, courageux soit-il, lui aura quand même valu une convocation au commissariat du Kremlin-Bicêtre et des poursuites judiciaires. « Le procureur a tenu compte du contexte actuel, des débordements et une certaine radicalisation, et a demandé à ce que la banderole que nous considérions comme une incitation à la haine raciale ou religieuse, soit décrochée », a indiqué le parquet de Créteil.

Pour sa défense, Ali explique : « Je ne suis pas contre les Juifs, je suis contre la politique d’expansion d’Israël. J’ai fait cette affiche pour que les gens ne soient pas indifférents aux horreurs que subissent les Palestiniens ».
C’est ce jeudi que les forces de l’ordre sont venues retirer la banderole. Ali, qui ne souhaite en aucun cas renoncer à sa liberté d’expression, surtout lorsqu’il s’agit d’une situation très critique comme les massacres à Gaza, en a affiché une autre !

La liberté d’expression, ou d’opinion, qui est malgré tout l’une des libertés fondamentales de la République française, semble ne plus exister à l’instant où l’on ose critiquer Israël…
On parie que si une banderole pro-Israël avait été affichée à la place de celle-ci, la justice ne se serait même pas indignée ?
En France, on ne peut donc pas critiquer Israël, mais il est en revanche autorisé de scander devant des CRS: « Sale arabe » et « Sale nègre »
Liberté d’expression à deux vitesses, quand tu nous tiens !

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