Pour le deuxième mois consécutif, des milliers d’Algériens sont descendus dans les rues de la capitale du pays, à la demande d’un changement politique qui est suspendu depuis près d’un an, à la suite de l’épidémie de coronavirus des premiers mois de 2020. 

 

Une vague de colère en Algérie a été signalée par les informations faisant état d’un mineur qui aurait signalé des abus sexuels lors de son arrestation lors des manifestations de vendredi dernier.

En ligne, les utilisateurs algériens des médias sociaux ont largement partagé une vidéo dans laquelle le garçon de 15 ans pleurait juste à côté de deux autres hommes adultes, alors que l’un d’eux a raconté avec colère à la caméra les allégations du garçon et a demandé aux forces de police de respecter les droits humains.

En réponse à la vidéo, des internautes ont appelé les autorités algériennes à ouvrir une enquête approfondie sur l’incident, appelant les responsables à mieux surveiller ces violations et à cesser d’arrêter les participants aux manifestations hebdomadaires.

« Indignation massive en Algérie alors que les appels à la désobéissance civile s’intensifient en ligne, suite aux abus sexuels d’un jeune de 15 ans dans un commissariat d’Alger. Le garçon a été arrêté il y a deux jours pour avoir participé à des manifestations. »

Le service de sécurité d’Alger nie les allégations d’un mineur qui aurait signalé des abus sexuels dans un poste de police de Cavaignac. La déclaration confirme que les rapports du garçon ont été entendus et qu’une enquête a impliqué sa mère, car il a été contrôlé par un médecin légiste avant d’être libéré.

Par conséquent, un service de police basé à Alger a publié une déclaration dans laquelle ils ont annoncé des enquêtes sur l’affaire, révélant que lui et sa mère avaient déjà fourni tous les détails aux enquêteurs, en plus d’être contrôlé par une unité de médecine légale.

La déclaration de la police a promis la divulgation publique complète des détails au fur et à mesure qu’ils se déroulent.

Depuis février 2021, les Algériens protestent contre le gouvernement révolutionnaire post-2019, dans ce qu’on a appelé «le Hirak», qui a été perçu comme une continuation du mouvement politique de la jeunesse qui a évincé le régime de longue date de l’ancien président Abdelaziz. Bouteflika.

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