Alors que le “philosophe” français Bernard-Henri Levy venait à peine d’arriver en Tunisie, voilà que ce dernier se retrouve dans l’obligation de faire machine arrière et de quitter le pays sur le champ.

Il faut dire que celui qui s’attendait à faire déplacement de routine a été accueilli comme il se doit.
En effet, ce samedi 1er novembre au matin, c’est au son des « BHL dégage » et « Non aux intérêts sionistes en Tunisie » qu’il a effectué ses premiers pas (et probablement derniers) en Tunisie.

Selon l’ex-Secrétaire d’Etat de l’après-révolution, Slim Amamou , ce sont des Tunisiens présents à bord du même avion que BHL qui ont donné l’alerte à leurs compatriotes afin d’organiser la manifestation.

Mais que faisait donc Bernard-Henri Lévy en Tunisie?
Selon certaines sources, il serait venu rendre visite au Libyen Abdelhakim Belhadj (commandant libyen de la guerre civile libyenne de 2011) et le tunisien Rached Ghannouchi (Chef d’Ennahdha, parti politique proche des Frères musulmans).
BHL avait-il des besoins en consulting pour préparer l’attaque d’un nouveau pays ?

En l’absence de confirmation, l’avocat Abdelaziz Essid a déclaré qu’un groupe d’avocats allait réclamer l’ouverture d’une enquête par le ministère public pour déterminer la partie responsable de l’arrivée de Bernard-Henri Lévy en Tunisie.
Selon l’avocat, « BHL représente un danger pour la sécurité nationale » en raison de « ses positions contre les intérêts des peuples arabes », « son engagement farouche ayant convaincu le président français Sarkozy d’entrer en guerre contre la Libye et ses écrits sur les réseaux sociaux dans lesquelles il menaçait clairement de faire éclater la guerre en Algérie ».

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