L’offensive militaire israélienne a débuté il y a presque un mois. L’Etat sioniste livre un véritable génocide et manipule le monde médiatique en créant de toutes pièces des mythes.
Journaliste politique britannique et rédacteur en chef de la rédaction Huffington Post, Mehdi Hassan en profite pour illustrer les 11 légendes qu’Israël a construit autour du conflit-israélo palestinien, en s’appuyant sur des rapports authentiques de la part d’organismes ainsi qu’ articles publiés un peu partout dans la presse internationale.

1) Israël n’occupe pas la bande de Gaza

En 2013, l’ONG israélienne B’Tselem avait pourtant affirmé que «Israël continue de maintenir un contrôle exclusif de l’espace aérien de Gaza ainsi que des eaux territoriales, et ce depuis le début de l’occupation à Gaza en 1967».
L’organisme de défense et de protection des droits humains Human Rights Watch a déclaré : «Israël continue aussi de contrôler le registre de population pour les résidents de la Bande de Gaza, après avoir retiré leurs forces et implantations sur le territoire il y a déjà plusieurs années.»

2) Israël est favorable à un cessez-le-feu, contrairement au Hamas

Al Jazeera: «Meshaal a déclaré que le Hamas souhaitait que l’agression cesse demain, aujourd’hui ou même maintenant. Cependant, [Israël doit] lever le blocus à l’aide de garanties et non en promettant de futures négociations». Il a ajouté «nous ne tournerons le dos à aucune trêve humanitaire à condition qu’elle soit appuyée par un véritable programme d’aide.»

3) Israël, contrairement au Hamas, ne vise pas les civils de manière délibérée

The Guardian: «C’était là-bas que le second bombardement [Israélien] a frappé la plage, ces coups de feu visant apparemment les survivants qui fuyaient le site. Au moment de l’explosion, les journalistes présents sur la terrasse ont crié: Il n’y a que des enfants.»
Evidemment, les 4 enfants Palestiniens morts sur la plage étaient bien visibles. Dire que l’armée israélienne ne les a pas abattus volontairement est une pure mascarade !
Sans parler des hôpitaux et des écoles délibérément visées

4) Seulement le Hamas est coupable de crimes de guerre, pas Israël

Amnesty International: «Attaquer délibérément une maison est un crime de guerre, et l’accablante montée de destruction des maisons avec, dans certains cas des familles entières à l’intérieur, suggère une inquiétante répétition de violations du droit de la guerre.»

5) Le Hamas utilise les civils de Gaza comme «boucliers humains»

The Guardian: «la semaine passée, le Guardian a vu un grand nombre de personnes fuyant différents voisinages…et aucune preuve quant au fait que le Hamas les avaient forcer à rester où ils résidaient

6) Le conflit actuel à Gaza a commencé avec les tirs de roquettes du Hamas

The Nation: «Pendant les 10 jours de l’Opération ‘Gardien de nos Frères’ en Cisjordanie [avant le début du conflit à Gaza], Israël a arrêté environ 800 Palestiniens sans inculpation ni procès, a tué 9 civils et a fait des descentes dans presque 1300 immeubles résidentiels, commerciaux et publics. Son opération militaire visait les membres du Hamas relâchés pendant les Accords Schalit en 2011.»

7) Le Hamas n’a jamais arrêté ses tirs de roquettes sur Israël

Jewish Daily Forward: «Le Hamas n’a pas lancé un seul tir de roquette depuis le conflit à Gaza en 2012, et a largement contribué à réduire les tirs venant de groupes jihadistes de moindre envergure. Les tirs de roquettes, estimés à 240 par mois en 2007, ont chuté à 5 par mois en 2013.»

8) Le Hamas a provoqué Israël en kidnappant et tuant 3 adolescents Israéliens

Jewish Daily Forward: «Le gouvernement [israélien] savait quasiment depuis le début que les garçons étaient décédés. Ils ont maintenu l’espoir qu’ils pourraient les retrouver vivants, comme prétexte pour démanteler les opérations du Hamas en Cisjordanie… et cela n’était pas le seul mensonge. Il était clair depuis le début que les ravisseurs n’agissaient pas sous les ordres du Hamas à Gaza ou Damas. La branche du Hamas à Hébron – qui relève plus d’une mafia que d’un mouvement clandestin – a pour habitude d’agir sans prévenir les leaders et parfois même contre leurs intérêts.»
Par ailleurs, la police israélienne a récemment admis que ce n’est pas le Hamas qui a tué les 3 adolescents !

9) La gouvernance du Hamas et non le blocus d’Israël, est a blâmer dans la crise humanitaire de la Bande de Gaza

US State Department cable: «Les responsables israéliens ont confirmé aux officiels des ambassades à plusieurs occasions qu’ils avaient pour intention de garder le fonctionnement de l’économie à Gaza au plus bas niveau possible, tout en évitant une crise humanitaire… Les officiels israéliens ont confirmé (…) à plusieurs reprises qu’ils cherchaient à garder l’économie de Gaza au bord de l’effondrement, sans pour autant provoquer de naufrage.»

10) Le gouvernement israélien, contrairement au Hamas, est favorable à un partage entre 2 Etats

Times of Israel: «Netanyahu a explicitement exprimé qu’il ne pourrait jamais concevoir un Etat palestinien complètement souverain en Cisjordanie…Par rapport au conflit actuel, il a développé: Je pense que le peuple Israélien comprend maintenant ce que j’ai toujours dis: il ne peut y avoir de situation, par le biais de n’importe quel accord, où l’on renoncerait au contrôle de la sécurité des territoires à l’Ouest de la rivière de Jordanie.»

11) Tous les analystes sérieux admettent que c’est le Hamas, et non Israël, qui a commencé le conflit actuel

«L’agression Israélienne sur Gaza…n’a pas été déclenchée par le Hamas. Les roquettes étaient certes dirigées contre Israël, mais en fait provoquées par la détermination d’Israël à casser le gouvernement palestinien d’union nationale formé en juin dernier, même si ce gouvernement s’était engagé à honorer toutes les conditions imposées par la communauté internationale pour la reconnaissance de sa légitimité.»
(Henry Siegman, ancien directeur national de l’American Jewish Congres)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici